Saturday, July 29, 2006

Maladie III


Je continue malade. Après une phase de légère amélioration j'ai fait une rechute. Mon estomac réfuse de digérer. C'est comme si ma nature ne voudrait plus suivre...

Même j'ai eu des allucinations visuelles. Hier, à la fin du cours ma Muse m'est apparue, elle, si belle, si radieuse, si ravissante... et si nerveuse (vraiment charmante).
C'est curieux sa presence semblait si réelle! Mais non, c'est pas possible.

Parce que si elle avait été réelle je ne l'aurait pas laissée marcher. Pas comme ça.

Je l'avait demandée un second, un minute, une heure, pour parler, pour regarder, pour sourire, au-delà des conventions et la politesse. Sans exigences, sans mélos, seulement pour savoir, seulement por partager, seulement pour la sentir...
Mais je me trompe, il n'est pas suffit une heure, pas suffit un jour, pas suffit une semaine, pour satisfaire ma soif d'Elle. Pas de tout.
Toute une vie il faudrait pour vivre second à second les émotions qu'Elle me suscite.

Hier j'eus une belle aparition aux yeux plus claires que d'habitude (?)...
À la nuit, énievré et fébrile j'écrivis le suivant...


À une Muse apparue

Je suis de ceux qui croient que tout l'universe tient en un second,
qu'un moment peut être ilimité, que d'un click va commencer tout.

Mais pour jouir de vous je nécessiterai une eternité:
une eternité de caresses, une eternité de regards,
une eternité pour écouter votres paroles chuchoutés,
votres silences retentissants, votres pensées plus effrontées;

une éternité pour parcourir pore à pore votre peau,
avec mes yeux, avec mes doigts, avec ma langue...
jusqu'à découvrir vos plaisirs plus secrets,
vos frissons inconnus, vos soupirs plus irresistibles,
vos portes, vos fenêtres, vos lucarnes vers l'infini...

Pour tout cela je precise toute une eternité d'amour,
toute une eternité de plaisir et de doleur,
toute une eternité de sourprises et de langueur,
pour vous recréer eternelle depuis votre beau corps mortel.

C'est le pouvoir de l'amour, ma chère, d'un amour sans frontières,
d'un amour sans prejuices, d'un amour sans limits,
d'un amour à une seule condition: pas de freins.

Je peux écrire les vers plus tristes cette nuit,
oui, je sais que l'on a déjà dit ça,
mais, c'est vrai comme la nuit qui me protège.
Je suis triste parce que me manque la décision,
la décision pour vous enlever comme Zeus à Europe,
comme Paris à Hélène (vous souvennez-vous? "elle va y avoir beaucoup de problemes"...)
Mais, n'ayez crainte. Vous êtes ma déesse.
Je ne ferais jamais rien contre votre volonté.
Condition sinequanon: Hélène était amoureuse de Paris...
...et je ne suis Zeus.

Je ne sopporte plus ce déchirement -et je doit le faire-
pardonnez-moi maDame, maMuse, maBelle,
je ne suis pas faible, je suis insupportablement amoureux!
Et je sais que le dire m'eloigne plus de vous, mais... c'est comme ça.

Amitié? of course. Mais vous me refussez tout.

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