Wednesday, December 31, 2008

Vous êtes


Vous êtes l'inouï, l'inattendu:
le soleil à la nuit,
l'arc-en-ciel au desert,
la rose à la mer,
la fleur de jasmin fleurisant sur la surface de la lune,
l'étoile de mer au bout de la montagne,
le brise tiède dans le froid espace extèrieur,
le sourire lumineux d'un enfant triste,
le vol joyeux d'une hirondelle à l'hiver,
le soupire amoureux d'un casse-coeurs,
la larme d'un clown,
la fantaisie d'un ver luisant,
le rayon de lune qui éclaire la caverne,
le rayon de soleil qui traversant les arbres touffus se pose sur le moyeux mousse en irisant les gouttes de rosée,...

...le ravissement, l'enchantement, l'extase, l'anèantissement, la stupéfaction, l'haurissement, l'étonnement, le desarroi, le trouble, la confusion, l'étourdiment, la perplexité, la fascination, l'éblouissement, l'ébahissement, la merveille, le délire, la folie, la chimère, la rêverie, la rêvasserie, l'émerveillement, l'arrachement,...

...une bulle ingravide d'argent,
une plume flottant d'or,
un diamant bleu,
un sourire de nacre,
un regard d'albâtre,
un coeur de rubis,
un trésor de peut-êtres...

Vous êtes celle qui sait...

l

Sunday, December 28, 2008

Voyage fantastique à votre intérieur


Vous êtes devant moi... À la tombèe de la nuit...
Vous êtes en train de souffler sur les cinq blancs pétales d'une petite fleur de jasmin...
Vos lèvres y se ferment faisant un petit et adorable volcan dont ne sort pas de lave mais une brise tiède qui porte des nouvelles de votre coeur...
Les pétales de la blanche fleur commencent à tourner comme si cette délicate corolle étiez un moulin à vent...
Tout de suite, le petit moulin à vent devient puissant tourbillon qui m'absorve forcément...
Je pénétre par votre bouche -je suis alors à peine une molécule consciente- au sens inverse du souffle...
Je tombe sur votre langue. Votre salive et l'air chaud qui vient de vos poumons me provoquent un frison de plaisir...
Alors, quand vous inspirez, je tombe par le tobogan de votre pharynx... vers la trachée... jusqu'à les bronches. Devant le dilemme je choisis le gauche, il est plus prochain du coeur...
Maintenant, je suis à l'intèrieur du poumon gauche. Je sens les douces battements comme un massage pour mon âme. Une sensation indescriptible et exquise de volupté m'enveloppe...
Peu à peu, je traverse les membranes poumonnaires et me plonge au torrent sanguin...
Je suis l'indication qui mène au coeur, à votre coeur...
Et... Voila, j'y suis!
Une enseigne lumineuse est à l'entrèe: "Danger, tourbillons".
La valvule-porte s'ouvre et je suis jeté vers une intense lumière rouge... elle est très très belle...
Cette belle lumière rouge illumine l'intérieur de ce qui semble un palais étonnant, fabuleux, comme une grotte d'albâtre d'hautes coupoles et des mures satinés...
Bien -j'y pense- c'est le centre de vos sentiments, donc!...
Mais j'y n'ai vis rien qui semblait un sentiment...
Tout de suite, sans je savoir comment, la lumière a changé de rouge à blanche et moi même j'ai devenu point lumineux projeté vers le haut...
...Jusqu'à sortir à travers d'une fenêtre concave et circulaire à demi-fermée...
Devant moi une petite fleur de jasmin souriait entre tes doigts.

l

Saturday, December 27, 2008

Babyface - Never Keeping Secrets

Ma chère fascination:

Vous avez l'air du soul. Votre délicatesse, votre charme, votre swing quand vous dansez.
Votre corps a la volupté du soul. Vos curves suivent la cadence du soul.

Ah! Se fondre dans un embrassament avec vous est comme danser sur l'esprit du soul.
Combien d'éternités je trouverais dans votre corps, embrassé à votre regard, fondu dans votre sourire, à la découverte de votre peau...

Vous, le soul qui ne cesse pas.

Babyface - Reason For Breathing


Raison pour vivre.
J'ai de réinventer le monde chaque matin.
J'y ai de justifier votre absence.
Tous les jours j'ai de créer un universe nouveau oú vous y êtes present dans tous les choses: dans la rose et la niege, dans la pluie et la nuage, dans la sable de la plage et les ondes de la mer, dans le vent, dans les feuilles des arbres, dans les fleurs, surtout dans les fleurs,... En suivant l'ombre de mes pas et s'avançant mon regard; en train de sourir à la pleine lune et regardant l'horizon imprécis... de votre intérieur; dans les espaces vides autour de moi et parmi la foule.

Quand la routine s'empare votre vie, j'y serais créant un universe à la mesure de mon imagination, ma volonté et mes désirs, oú vous demeurerez étérnellement jeune dans mes yeux.
Mes yeux: ils seront le votre refuge à l'abri du temps.

Avec plaisir, madame.

Baby Face - Sorry for the Stupid Things


This is comme ça!

Pour vous, dans ce jour froid de Noël.
Un autre Noël plein de votre absence.
Froid, très très froid.
Quels joyeux ceux qui peuvent jouir de votre ravissante presence.

Thursday, December 25, 2008

Paisajes navideños


En tres cuerpos se erigen
los altos ventanales:
realidad geométrica
tras cuadrados cristales.

*
El césped requemado
por el frío y la escarcha
al horizonte marcha
de pinos coronado.

*
El cielo azul disfraza
el rigor del invierno
que el blanco delata
de la escarcha en el suelo.

*
Los pinos
de hielo
vestidos
son mudos
testigos
de mi caminar:
festivos
y blancos
aliños
que adornan
caminos
en la navidad.

l

Tuesday, December 23, 2008

Seal - I'm Still In Love With you (Soul)


La défait du temps. Vous rendez-vous compte, madame, que vous étes éternelle dans mon coeur, dans ma mémoire? Vous avez, à tout jamais, trente ans pour moi.
Le temps ne passera plus pour vous. La fleur ne se fanera jamais; elle restera toujours fraîche, lisse, jeune.
Votres joues, douces; vos yeux vifs et captivants; vos seines, fermes; votre peau, satinée ,...
Mon coeur sera pour vous le pays de jamais plus. Je vieillirai tandis que vous resterez belle, resplendissante, ravissante (rappellez-vous?).

Non, madame, je ne vis pas dans le passé. Je vis en un présent eternel. Je seulement vis le présent. Ma mémoire est une plainte qui a les raisins dans le passé mais le tronc, les feuilles, les fleurs et, surtout, les fruits, dans le présent. Ma mémoire extrait votre image du passé comme si elle était de sève pour nourrir mon présent, pour former des fleurs et des fruits totalement présents, actuels et nouveaux. Toujours la même femme toujours différent.
Mes rêves se chargent de proposer
votre constant change.

Le privilége des élus: l'immortalité dans le coeur de l'autre.

Vous, toujours jeune. Je suis le sorcier.

Monday, December 22, 2008

Seal - It's A Man's Man's Man's World (Soul)


Une rêverie à l'interieur d'un rêve:

J'ai baisé le bout de votre doigt index qui vous avais mis sur ma bouche en demandant silence -Je vous lisais un poéme écrit dans ce blog.
Aprés vous montrez l'écran du pc avec ce même doigt et, en le faisant, vous avez mis le sein nu sur mon visage frôlant mes lèvres avec lui. Mes lèvres ont baisé tout doucement la peau blanche et douce... Vous souriez... (oh, mon dieux! cette sourire aux yeux brillants!).

Je voyais cette scène du dehors, comme un spectateur et, en même temps, je l'ai vécu comme un protagoniste privilégié.

Nous étions dans la lit, mais seulement regardant l'écran du pc (à la façon de ceux qui regardent ensemble la tv, d'une façon complètement naturelle, à la façon de Lennon-Ono après son marriage, à la lune de miel).
Pas de morbidité. Pas de sexe.
Seulement votre bout du doigt index (combien de sensualité espirituelle!), vos seines beaux et harmoniques (quel plaisir esthétique fascinant!), et, surtout, votre visage aimable et confiant (quel ravissement!).

Tout ça je l'ai éprouvé comme une parabole romantique et naif de l'amour impossible qui trouve, cependant, une voie d'expression: la rêverie.

Au réveil, j'ai été fortement joyeux. Vous étiez avec moi, dans mon coeur, dans mon esprit, dans mes rêves,... avec moi.

Peut-être que vous ayez déjà pardonné mon hardiesse...

Joyeux Noël. Madame.

Saturday, December 20, 2008

Villancico de Nochebuena 2008


Ya vienen los Reyes
siguiendo una estrella
que a través del cielo
les guía por señas.
Destellos de luz
les manda muy bella
mientras se dirigen
hacia Galilea.
.
Su cola es brillante
y deja una estela
de plata radiante
en la noche negra.
Los Reyes la escoltan
y su alma se alegra
sintiendo que está
cercana su meta.
.
Al fin se detiene
el astro y su huella
también a pastores
atrajo a su vera;
y, así, con los Reyes,
curiosos se llegan
a un pobre pesebre,
que a establo no llega.
.
Sobre él una luz
plateada e intensa,
que del firmamento
le envía la estrella,
señala el lugar
de la Buena Nueva:
donde ya nació
la Sal de la Tierra.
.
Un ángel custodia
la divina escena
con una sonrisa
hermosa y serena.
Reyes y pastores
al niño se acercan:
oro, incienso y mirra,
los Magos ofrendan;
.
los buenos pastores
traen leche y manteca,
corderos y gallos
de cresta bermeja,
dulces de turrón
hechos con almendras
y mieles muy dulces
de miles de abejas,
.
desecadas uvas
de selectas cepas,
higos y castañas
en cestas repletas,
y entre paja rojas
y gualdas camuesas
para hacer pasteles
y tartas con ellas.
.
Todo esto ofrecían
gente de nobleza
-de alma y corazón
es su estirpe regia-
y tres Reyes Magos
que al suelo se aprestan
hincando rodillas,
rendida la testa.
.
Ante ellos está
quien sobre ellos reina
trayendo la paz
a un mundo de guerra.
María y José
al lado le velan,
y un buey y una mula
su calor le prestan.
.
Es noche feliz.
Es noche de fiesta:
¡Suenen las zambombas
y las panderetas!
Es noche de amor.
Es noche sin penas:
¡Ha nacido Dios!
¡Feliz Nochebuena!
.
l

Asombroso!


Asombro causó
a aquel cirujano
hallar una mano
donde puso Dios
casa a la razón
y no el fin del brazo.
.
Y no sólo eso,
que también halló,
en la operación,
un muslo en el seso:
buscando un divieso
el pasmo encontró.
.
Pobre matasanos,
dicen que quedó,
de aquella impresión,
tan conmocionado
que tres pies al gato
ya siempre buscó.
.
l

Thursday, December 18, 2008

Ámbito de luz


Ámbito de luz
entre pilares de cemento;
a lo lejos un lamento
trunca el silencio azul,
¿Es el viento,
o las ondas de tul
que así muestran descontento?

Ámbito de luz
disipando el sufrimiento,
hoy no estoy para lamentos;
desde este tragaluz
hoy me invade el sentimiento
que tenía cuando Tú
provocabas mi contento.

Ámbito de luz,
paraíso que yo siento
cuando el sol se mete dentro
de mi corazón de blues.
¡Qué prodigio! ¡Qué portento!
El mar, en parteluz,
penetra en mi apartamento!

Ámbito de luz
excitando el pensamiento
que recrea los momentos
en que estabas Tú,
musa elegida entre ciento,
recortada en el trasluz
imbuída en tu silencio.

Ámbito de luz
trascendiendo el firmamento;
espacio que experimento
con suavidad de tisú;
y en lo que digo no miento:
en la luz estás Tú,
formas parte del portento.

l

Monday, December 15, 2008

Romancillo de los Mil Rubíes


Cuenta una antigua leyenda
que en jardín de abencerraje
paseaba un gallardo paje
por una alfombrada senda.
.
Llevaba en su alma, engarzada,
una rosa carmesí:
labios eran de zegrí,
bella mora de Granada.
..
Suspirando iba el buen mozo
entre fuentes y arrayanes,
y en los rosales desmanes
provocaba su alborozo.

Cuando... al paso le salió
el brillo cruel y afilado
de un alfanje inesperado
que su sangre demandó.

Ojos verdes lo empuñaban
que tras un velo de noche,
de estirpe y cuna el reproche,
fieros celos no ocultaban.

Nunca entró con tanta saña
un puñal en torso bello,
ni penetró el vil destello
en más inocente entraña.

Quedó mudo el ruiseñor;
sólo escucharon las flores
letanía de estertores,
como un aria del horror.

Ya sobre la alfombra verde
van fraguando en mil rubíes
tibias gotas carmesíes
que la aciaga fuente vierte.

Al punto allí se le escapa
la vida a quien no vivía,
pues ya antes de amor moría
por una morisca guapa.
.
Y así purgó su osadía
el abencerraje aquél
por ser el amante fiel
de quien, zegrí, no debía.
.
Mas Alá, entristecido
por esta acción singular,
tal amor quiere premiar
salvándole del olvido...
.
...y en un prodigio inaudito
los rubíes recogió
de la alfombra y los lanzó
hacia el espacio infinito.

Ahora luce el vasto cielo,
en galaxia primorosa,
aquella sangre preciosa
que pagó caro su anhelo.

l

Felimpatías


Sentí la necesidad
de soñarte bien despierto
y fue mi sueño tan cierto
que no pude despertar.

Ahora te intento soñar,
mientras sufro el sueño incierto
con los ojos bien abiertos,
por tozuda necedad.
.
*
Me columpié en tu sonrisa
como un duende juguetón
se columpia con pasión
en ondas de suave brisa.
.
¿Pues qué podría yo hacer
si eran tus cóncavos labios
verdaderos astrolabios
con que poderse perder?
.
*
Qué mirada no tendrías
a la luz de luna llena
que la noche más serena
en delirio convertías.
.
¿Pues no era por delirar
que yo así me consumía,
sumergido en poesía,
a causa de tu mirar?
.
*
Era tu voz como un canto
de sirena despiadada
que cuando se siente amada
despliega todo su encanto.
.
Tan dulce y hermosa era
-tan hipnótico su salmo-
que sucumbí por ensalmo
a su cadencia primera.
.
*
¿Qué más puedo yo decir
de tan singular belleza
que no escatime pereza
o ingenio logre intuir?
.
Sólamente que la amé
como nunca antes hiciera;
quizás, por ser la postrera,
quizás, porque me empeñé.
l

Atardecer sonriente


Luz. Luz.... Matices de luz
en tornasol de segundos.

Del inmenso azul al gris,
que en pilares se levanta
orgulloso y vertical,
va tiñéndose en matices
la agonía de la tarde.

Muere la luz, agoniza,
devorada por las horas,
brotando de sus heridas,
leve, sangre luminosa
contra el mosaico celeste.

Se muere de atardecer
y de ocaso, pero muere
con sonrisa sonrosada:
la luz sonríe al morir
con mil labios sobre el cielo.

Luz. Luz... Matices de luz
que la noche difumina
con su negro carboncillo.
Sobre el negro lienzo surgen
luciérnagas disecadas.
l

Sunday, December 14, 2008


Le pouvoir por pénétrer les coeurs,
Le pouvoir pour naviguer sur les regards.
Le pouvoir pour se dissoudre dans les sourires.
Le pouvoir pour captiver les sprits.
Le pouvoir est donné par l'amour.

Mais, pas ce sentiment romantique et niais qui est le sujet des romans à l'eau de rose, non, pas du tout. Je parle d'un état de l'âme qui es plus qu'une émotion (en tout cas, elle est la deésse des émotions).

Il serai plutôt un niveau de conscience modifiée dont le sens des choses change, sa perspective se transforme, son importance accroìtre, même son apparence est soumis à une perception hypersensible -une sorte de rayons X psiché-sensoriels- qui traverse la réalite connue pour s'enfoncer en une réalité trascendante oú les êtres apparaissent sous une nouvelle lumière plus brillante, plus révélatrice, oú tous le voiles tombent et la tromperie n'est déjà possible... chaqu'un y se montre tel qu'il est.

Et elle est, cette apparence transcendante, qui captive l'âme, le sprit et le coeur de cet amoureux/euse lucide. Une apparence resplendissante, unique, originale; tout un universe contenu dans les étroits limites du corps de l'autre que l'amoureux/euse ne peut pas laisser de découvir et d'aimer, car en le faissant il découvrira son propre âme, il éclairera son propre sprit, il satisfera son propre coeur.

Le pouvoir de vivre dans les univers inconnus des autres -inconnus même pour eux-mêmes-; des univers éxistants pour les yeux qui regardent plus au-delà des apparences, les yeux d'une âme captivée pour la possibilité de transformer le monde -ses mondes, ceux des amoureux lucides- et de récréer la vie... la possibilité de se sentir comme des dieux.

Que d'opportunités perdues! Que de mondes infructueux!... quand cet pouvoir est impuissant pour captiver l'autre à son tour. C'est le destin des univers virtuels, les univers non-nés, les univers imaginés. Dans ce cas l'amoureux devient un pauvre fou, un visionnaire qui ne trouvera pas compassion parce qu'il n'y aura plus personne capable de le comprendre; cet amoureux deviendra, donc, l'être plus solitaire de l'universe... réel. Un misérable riche d'entéléchies.
l

Saturday, December 13, 2008

Bach's Cello Suite No. 6 - Gavotte and Gigue (Rostropovich)


Pour un matin samedi ensoleillé. Pour un douce sourire. Pour un amour inouï. Pour une muse ravissante. Pour vous, là, oú vous étes.

Tuesday, December 09, 2008

.
Realidad tozuda de las cosas,
-¿y tan frágil?-
A penas te toco y zozobras.

¡Qué poco importante me siento
pareciendo tan importante!
.
Intento reinventar mi vida,
que es vida que me rodea,
pasando por ella de puntillas
y aún así, se tambalea.

¡Qué insignificante me siento
aupado en mi significante!

No quiero tener consistencia
de cosa, ni forma, ni fondo:
tan sólo ser simple conciencia
sintiendo y amándolo todo.
.
l

Sunday, December 07, 2008

Gavin Bryars - Jesus' Blood Never Failed Me Yet


Jesus' Blood Never Failed Me Yet!

Oublier. Quand l'existence devient douloureuse, il faut l'oublier... n'importe pas le prix à paier...
Oublier, oublier comme mission. comme objetif, comme passion.
Que l'existence ne soie que l'oubli de soi même... existence déjà inaperçue... rien... oubli.

Jesus Blood Never Failed Me Yet!

Wednesday, December 03, 2008

Princess Mononoke - Loreena Mckennit - Mummers Dance


Fabulosa composición:
Loreena Mackennit + Hayao Miyazaki.
Una preciosa canción (Mummer's dance) y una encantadora película de animación (La Princesa Mononoke).
Loreena Mackennit, una de las más preciosistas voces del panorama musicovocal de raiz celta.
Hayao Miyazaki, uno de los más, si no el más, reputados, originales y comprometidos realizadores de anime (El Viaje de Chihiro, Nausicaa del Valle del Viento, Mi Primo Totoro, etc.).

El resultado? Soberbio!

Enya - Orinoco Flow (Watermark Album)


Et... Cette est Enya. Celle de son premier et définitif succès, le superbe Watermark, son album le plus connu et reconnu.

L'irlandaise en état pure. Bellissima et divine.

À qui me rappelle-t-elle?

Enya - Caribbean Blue (Shepherd Moons Album)

Fantastique visage, quels beaux yeux, quelles lèvres parfaites,...

Je préfére cette Enya de Shepherd Moons a celle de And Winter Came. Il y a plus fraîcheur, plus originalité, plus charme.

Le vidéoclip compte une belle histoire, pleine de magie et délicieuse fascination.

Quel visage! À qui me rappelle-elle?

Enya - Trains And Winter Rains (And Winter Came Album)


And Enya came...
La voix celtique par excellence, cette voix éthérée et féerique qui ne fait que s'imiter soi-même, vingt ans après son premier succès, Watermark, elle continue avec son style inimitable et reconnaissable, trop reconnaissable.
La même -et belle- Enya, quelques années après The Celts. Rien n'a changé.
(dans ce cas non plus).

Tuesday, December 02, 2008

Seal - A Change Is Gonna Come


Que de vous il y a dans cette voix...
Chaque inflexion, chaque vocalisation,... portent un geste, un sourir, un regard, de votre visage.
Ils sont les miracles de la musique et son pouvoir d'évocation.

A votre santé, madame. Je vous souhaite votre bonheur, bien sûr, mais aussi, votre satisfaction.

Friday, November 28, 2008

Seal - If you don't know me by now


Mais... ce n'est pas possible!
Vous savez, oui, vous savez celle qui vous êtes pour moi.
Á jamais!
Un cri dit au silence...
L'ecoutez-vous?

Tuesday, November 25, 2008

Efervescencias


Sueña el viejo auroras nuevas
y en su soñar se detiene
pues sabe que así conviene
a higos secos frescas brevas.
*
El ocaso soñó un día
que era el alba su reflejo
que al mirarse en el espejo
su semblante confundía.
*
Envidia el mar a la cima
su vertical arrogancia
y combate su jactancia
orinándosele encima.
l

Monday, November 24, 2008

Aurora


Se aorma ya la voluntad al pálpito
en cúmulo de sensaciones densas.

El alba:
crisol de claridad,
de luz tornasolada
gestada en el vientre de lo oscuro;
parteluz,
parto de luz, entraña luminosa,
aurora eviscerada,
sin dolor, de la noche.

Del púrpura al naranja
el horizonte se va definiendo
como franja incendiada;
de la brasa a la llama
en orden inverso, fénix, el cielo
arde de las cenizas
dejadas por estrellas
en nocturnal incendio.
La plata cede al oro
el brillo de su fuego.

La aurora es
lucernario de sueños
para la conciencia que, ya despierta,
se apresta
a recibir el misterio del mundo
bajo un prisma de luz
intensa.

Nacen la sombras con la claridad,
recuerdos de la noche
que la memoria de la luz evoca,
unidas a la forma
como una proyección
de su ígnea impotencia.
Las formas, así, también desperezan,
al alba,
su existencia cautiva
de la luz, sumergidas en un limbo
de yerma oscuridad.

Aurora:
despertar lascivo de la apariencia
que desnuda se muestra,
con su vergüenza al aire,
reflejando el rubor
de un cielo casto en ardor inflamado.

l

Sunday, November 23, 2008

Portishead - The Rip (Video for Album Version)

Lluvia de luz,
árbol de la vida,
¿Dónde estás tú,
en qué senda, perdida?

Ah! Ilusión, te me fuiste
hacia las mañanas tristes
de una isla toda niebla,
toda nube para mí,
dejándome las tinieblas
que quedaron tras de ti...

Saturday, November 22, 2008

Magritte 3


En la noche silenciosa
suena -luciendo bella-
la música cadenciosa,
rutilante, luminosa,
de una singular estrella.

Sonido de ardiente llama
que en armonía de luz
al ojo atento reclama,
no al oído, con soflama
de melodioso trasluz.
l

Friday, November 21, 2008

Magritte 2



Sus labios sellaron un pacto
entre seres ignorados.
Desconocidos de facto,
amantes encapuchados.

Sólo al amor se conocen
de carnes que se penetran;
en profano altar del goce
su sacrificio perpetran.

Sin nombres, sin ley, sin lazos,
sólo besos y caricias,
sólo gemidos y abrazos,
buscados con avaricia.
.
Mientras sus jugos se funden
entre ansias, ayes y espasmos
sus corazones confunden
la meta de su entusiasmo.
.
No es amor si no pasión
lo que al otro les empuja:
la vulgar satisfacción
que todo lo sobrepuja.
.
Y así van, enmascarados,
al encuentro de sí mismos
en el otro ya arrojados
por recíprocos abismos.
.
Saber quién son no quieren,
sólo quién quisieran ser,
por eso luchan, se hieren.
en batallas de placer.
.
Íntima guerra encubierta
con deseo declarada,
al final yacerá muerta
la víctima enamorada.
.
Es el amor clandestino
una droga tan potente
que hace torcer el destino
del alma más inocente.
.
Y al cabo cae el disfraz
tejido de eternidades;
la miel mudada en agraz,
las mentiras en verdades.
l

Magritte

.
<<¡Mamá, mamá!>>

Entró el niño jadeante en casa; la cara redonda, de pan de mediana castellana, coloradota y sofocada; apenas sí podía balbucear...

<¡Mamá! ¿Dónde estás?>

El ruido de platos le llevó, medio correteando medio trastabilleando, hasta la cocina. Se paró en la puerta, con los ojos saltones como platos, la frente nimbada de sudor y el cuerpecito agitado por la respiración acelerada...

<<¡Mamá, está lloviendo señores con bombín!>>
.
l

Monday, November 17, 2008

Noche parda


Pasa la noche
con su velo de azabache;
va despacio,
doblado el espinazo
de reproches
y de achaques.

Se le clavan a la noche
las estrellas;
agudos brillos
de lucientes filos
como broches
sobre su pechera.

Se puebla la noche
de sueños ignorados,
de caprichos
sin sentido,
de fantasmas y fantoches,
de gatos pardos.

Saturday, November 15, 2008

Portishead - Roads


Merveilleuse.
La bande sonore d'une rêverie.
Cette voix... votre voix... le chant d'un rossignol blessé.
Le cri faible du coeur cassé.
La lamentation d'un soupir douce.
Les pleurs de la naissance de l'univers...
Votre voix. Vous.

Portishead - glory box


Onirique, irréel, evanescent, underground,... comme vous.
Comme un rêve troublé.

Jacques BREL-On n'oublie rien


Dédié à l'oubli qui ne cesse pas:
ces yeux qui s'elevent chaque jour sur mes matins...
et qui se couchent chaque soir sur mes rêves.

Friday, October 24, 2008

Erik Satie - Gnossienne No.2


La recuerdo vacilante,
belleza insegura, ausente.
belleza que de sí duda,
sentimiento displicente.

La recuerdo suspendida
de un pensamiento infinito,
como la belleza estática
del modelado granito.

La recuerdo y no la olvido
-recordarla es mi desgracia-
Cuánto la hubiera querido,
si aun la quiero en la distancia.

Duda bella en ti encarnada,
duda hermosa en tu mirada
¿Para qué quiero certezas
si la duda en ti me salva?

Eres esencia de duda:
duda en ojos, duda en labios;
como un preciado licor
bebo tu duda despacio.

Erik Satie - Gnossienne No.4


Allí viene pensativa,
taciturna, cabizbaja,
como si un enorme peso
sobre su alma soportara.

No es consciente de su suerte,
de su belleza arrobada,
de ese encanto singular
que rezuma ensimismada.

Quizás sea su hermosura
la que doblega su espalda,
la temible gravedad
de lo bello quien la embarga.

Porque cuando de la tierra
sus lindos ojos levanta
por ellos lo bello brota,
como un torrente, sin tasa...

...anegando a quien les mira
de hermosura delicada,
de gravedad primorosa,
de seducción y de magia.

Thursday, October 23, 2008

Erik Satie - Gnossienne No.1


Como un reproche sus ojos
a veces torvos brillaban,
qué belleza más perversa
allí, entonces, irradiaban.

Nunca pudo conseguir
que su rostro se afeara,
no sabía nada de ira
ni supo nunca de rabia.

Sólo su mirada, a veces,
emergía como magma
derritiendo alrededor
todo aquéllo que tocaba.

Con gesto casi infantil
(¿inocencia calculada?)
el delicado mohín
en rubor finalizaba

que más bella, si posible,
y encendida, la dejara;
mas por eso era temible:
por su belleza extremada.

¿Quién podría resistirse
a un bien que el mal redoblara?
¿A una bella que por cruz
muestra una más bella cara?

Garras de suave satín
y colmillos de ansia vana,
sólo su mirada intensa
su disgusto revelaba.

Esa mirada la tengo
en mi corazón clavada,
como un dardo emponzoñado
que dulcemente me mata.

Wednesday, October 22, 2008

Erik Satie - Gymnopédie No.3


Son tus ojos gymnopédie
con su brillo sincopado:
esa mirada de vals
lento, suave y delicado.

Tan absorto y misterioso es
tu mirar embelesado
que parece que en tus ojos
habiten profundos arcanos

Son tus ojos gymnopédie:
dulces, hondos y extasiados,
que en la noche solitaria
me traen ecos ya lejanos.

Tan intenso es tu mirar,
tan distante y tan cercano
que no sé si tienes ojos
o astros en tu faz brillando.

Son tus ojos gymnopédie
que en mi mente está sonando
con notas de terciopelo:
música que está mirando.

Tan bello y fascinante es
tu mirar ensimismado
que quien lo mire sucumbe
por su poder cautivado.

Tus ojos son gymnopédie
que toca tu alma al piano
cuando miras sin mirar:
tan sintiendo, tan callando.

Erik Satie - Gymnopédie No.2


Gira en tus ojos la noche
con suave ritmo de vals
y las estrellas en ellos
no dejan de fulgurar.

Gira la noche y no para:
una vuelta y otra más;
y son tus ojos estrellas
fulgurando sin cesar.

También giran las estrellas
en tu mirar sideral:
ojos bailando en la noche
a suave ritmo de vals.

Y es la danza toda de ojos
que giran, vienen y van,
esta noche en que el recuerdo
me asalta a ritmo de vals.

Y se me vienen tus ojos
con el brillo sin igual
de un firmamento de estrellas
bailando al ritmo de un vals

¡Quién pudiera en esta noche
de estrellas, ojos y vals,
ceñirte por la cintura
y no parar de bailar!

Erik Satie - Gymnopedie No.1 (Orchestrated by Debussy)


Qué luz la de tus ojos,
estrellas lejanísimas,
que hasta mi llega cuando
quizás ya esté extinguida.

Qué deseo de tu boca,
puerta delicadísima,
para acceder al cielo
donde los ángeles sobran.

Qué encanto de sonrisa,
qué hechizo irresistible
cuando tus labios se elevan
hacia tus tersas mejillas.

Qué mirada se adivina
en el umbral del placer
cuando miras sin querer
a los ojos que te miran.

Mirar estrellas
hacia mi cielo:
la noche es bella;
yo soy mi anhelo
que va tras ella:
qué desconsuelo!

Monday, October 20, 2008

Erik Satie - Gnossienne No.5

La gnossienne la plus connue, cette nº 5, exprime un air langoureux et décadent; une promenade à la campagne, automne, l'après midi d'un dimanche gris et pluvieux. Peut-être un cliché, mais vrai.

Aussi, un coucher de soleil le dernier jour des vacances.
Les garçons et les filles en regardant l'horizon, assis sur la bordure avec la tête sur ses genoux et les jambes serrés dans ses bras. Le regard perdu dans ses rêves, dans les jours passés, insouciants, abandonnés à la mélancolie de l'instant.

Satie, le magicien gimnopediste, le taciturne, le braconnier de nocturnes, le lutin du temps léthargique, le "valseur" minimaliste.
Satie, le charme du laissez faire, laissez passer... La caresse interminable.

Sunday, October 19, 2008

Erik Satie bajo la lluvia.

Creí ver bajo la lluvia
un fantasma de otro tiempo,
la silueta familiar
de aquella que fue mi aliento.

Curioso, corrí tras ella
salpicándome el recuerdo
sobre el corazón desnudo:
dulces labios en un beso
que mil veces ya besé
amaparado por el sueño.

Cuando ya al fin la alcancé,
otra vez el desconsuelo
hallé, en vez de la que quise.
Se equivocó el aguacero...
o mi ansia que sedienta
se espejisma en mi desierto.

Cae la lluvia y tú no estás
mirando con ojos bellos
a ese horizonte tan tuyo
que linda con tu universo;
cae la lluvia sobre mi alma
en chaparrón de recuerdos.

Niebla


Es la niebla como un puente
entre la realidad y el sueño,
por donde cruza vacilante
la tenue sombra de un deseo.

Es la niebla el alma vaga
del siempre vaporoso tiempo
que va engullendo las formas
celoso de su existir denso.

Como la niebla en mi memoria
se va volviendo su recuerdo,
aquellos ojos y labios,
tan amados, ¿Adónde fueron?

Apenas quedan como niebla
girones de un gris macilento
de lo que un día fue arco iris
surgido desde mi anhelo.

Sombras que van poblando mi alma,
como niebla, de un lamento
húmedo, frío, inconsolable:
dónde fue aquel sentimiento?

¿Porqué en vigilia la niebla,
si viva estás en mis sueños,
se adueña de mi memoria
matando en mí tu recuerdo?

Es la niebla un sutil puente
entre tu realidad de ensueño
y el sueño de mi realidad
que yo cruzo cuanto puedo.

Dédié a mon rêve.
Celle qui sais.




Friday, October 10, 2008

Hokusai

El mundo flotante de Hokusai, uno de los pintores-grabadores más representativos de este singular arte pictórico japonés que es el ukiyo-e (mundo flotante).

Su tratamiento figurativo-impresionista de la naturaleza (olas, árboles, paisajes) le abrieron las puertas de Europa hacia finales del siglo XIX y principios del XX, de la mano de la revolución artística que comenzó a fraguarse con Jean Renoir, Cézanne, Degas, Van Gogh, (que eran, todos ellos, fervientes admiradores y coleccionistas de esta manifestación artística tan singular).

La influencia del ukiyo-e en el impresionismo francés es evidente, y se extendió más allá de la meramente artística llegando a la cultural, en los hábitos sociales y manifestaciones cotidianas.
El jardin de Giverny, de Claude Monet, es una prueba de ello.
El mundo de los carteles comerciales que tan maravillosamente desarrolló Toulouse Lautrec no se entendería sin la influencia de los pintores japoneses.

Katsuhika Hokusai fue uno de los que más influyó en estos movimientos de vanguardia de la pintura europea que buscaban una liberación de los cánones realistas y presentacionistas de las anquilosadas academias.

Monday, September 15, 2008

Mi casa


Bañado en luz me despierto,
los sueños quedan como islas
flotando en el desierto
del sueño.

Chorros de luz me arrancan
de brazos de morfeo;
yo, apenas me resisto,
abro los ojos y veo
mi cielo.

Ahí está el azul intenso,
y el verde de los pinos
y el mar verde-azulado
y enhiestos edificios
y trinos.

Y un desusado silencio
que es paréntesis balsámico
en medio del fragor;
oasis inesperado,
y remanso.

Ahora todo está a mis pies,
hasta el cielo es mi tapiz
donde tiendo mi alma en paz;
sólo me falta el jazmín
para ser feliz.

l

Luz Amante


Allá se me va otro día,
muriéndose poco a poco,
cubriéndose con velo gris
los colores y las formas.
Apenas nació, luminoso,
entre rosas y arreboles,
cuando ya va yaciendo,
mortecino, plomizo,
como un suspiro moribundo,
entre luces que se encienden
cual velas al paso de un difunto.

Desde esta privilegiada atalaya
que la suerte, conchabada
con mi irrefutable destino,
me ha otorgado, dadivosa,
siento los días que pasan
con una sensualidad pueril.

La luz me abraza voluptuosa
cuando irrumpe en la mañana
como una amante ávida
y celosa de mi sueño;
me envuelve con su melena
dorada y su olor a promesa,
mientras me ofrece su sexo
de luz como una perra en celo...

Y de la cópula nacen mis días,
plagados de llantos y risas,
quizás, de promesas cumplidas
y de anhelos insatisfechos,
pero todos con el sello
esplendoroso de la luz
grabado sobre su vientre
de tiempo efímero y gozoso.

l

Saturday, August 16, 2008

The Chemical Brothers Midnight Madness

Hi!
Je suis ici encore!
Duendes de la noche apostados en la oscuridad...
Y Tú, allí, tras ellos, como una sombra...
comme l'ombre d'un rêve.
Bye!

Wednesday, May 28, 2008

Je m'en vais

Je pars.
Dix-huit ans après je m'en vais.
Je reviens vers moi-même.
Je vous attends, toujours...
... au-delà la distance,
au-delà du temps,
au-delà de la volonté du destin.
Je m'en vais triste
mais non battu.
J'ai une vie pour vivre encore.
Mais voilà en route.

Wednesday, May 21, 2008

STEREOLAB CYBELE'S REVERIE


Es tan encantador que merece estar otra vez en mi bitácora.
Ha vuelto la ensoñación de Cibeles.
Temas imperecederos que forman parte de mi polvo de estrellas, ese que quedará cuando yo ya no esté...

Por ti, pour vous; siempre por ti, toujours pour vous.
Como esta melodía: alegre, ensoñadora, promesa eterna; vida necesaria como el sueño fragante de una rosa.

Sunday, May 18, 2008

Hommage

.
Boca,
rosa;
labio,
pétalo;
beso,
sueño;
palabra
alada
surcando
el tiempo.

l

Si pudiera mirarte


Ponemos al amor
la imagen de un embeleso,
de un arrebato, de un expolio
de nuestra paz interior;
la imagen de una necesidad
íntima y desapercibida;
es, el amor, un traidor
a nuestro equilibrio,
a nuestra armonía
de pajarillos en la rama;
es, el amor, un embaucador
que nos promete paraísos
y nos proporciona tormentas:
aguaceros de emociones
y rayos de locura.

Amor, tienes cara de avatar
forjado en nuestros sueños,
la cara de aquélla -de aquél-
en quien se cumple nuestra
más profunda fantasía:
sacar a la luz, hacer visible
a nuestra propia realidad,
ese que deseamos ser,
el gran desconocido,
el hombre -la mujer- triunfante,
singular y único
en quien se cumplen todas
nuestras esperanzas,
el vencedor de la muerte
y la aniquilación: el ser amante,
el ser deseado y deseante,
el ser que se vierte en el otro
como una fuente inagotable,
el eterno sí, sí, sí, a la vida
fuera de sí, a la vida en el otro,
en el otro que hace posible
la aparición de este que habita en mí
y que quiere ser a pesar de mí.

Si pudiera mirarte a los ojos
otra vez;
si mi mirada pudiera posarse
una vez más
en tu horizonte de carne y rosa,
quizás te diría,
sin decirte nada,
que el amor no es un estado
sino un estar,
estar delante de tu presencia,
ausente,
y delante de tu ausencia
presente.
Si pudiera mirarte otra vez
antes de que mis ojos se apaguen,
quizás -sí, sólo quizás-
te diría a la cara esas dos palabras
-mariposas esquivas-
que sólo se dicen de verdad
sin decirlas,
esas dos palabras que, no dichas,
dicen más que todos los ríos
de literatura escritos;
esas dos palabras
en las que se abre nuestro yo infinito
como una rosa perfecta
hacia el dios que la ha creado.

Ah! Si pudiera mirarte, amor,
en los ojos que me elegiste!
l

Friday, May 16, 2008

Tom Waits - Falling Down


...And this is the original song. Madames et monsieurs, Tom Waits in person. The histrionic urban minstrel.

Incomparable en todos los sentidos. Incomparable como intérprete, incomparable como compositor, como escritor de canciones desgarradas, como poeta urbano.
Incomparable, en el caso que nos ocupa, con Scarlett Johansson. Son dos mundos paralelos, dos pétalos marchitos que el viento arrastra por el sendero en el parque durante el otoño: es el de Scarlett un pétalo de rosa roja, un pétalo azul de pensamiento el de Tom.
Si el tema en la versión de la Musa Rubia transmite una cierta tristeza hipnótica y melancólica, el original del Bohemio Irredento es desgarrador, sin esperanza, descorazonador y no obstante, consolador .
En fin, muy buena la versión de Scarlett Johansson, soberbia la de un Tom Waitts que uno imagina empapadito en alcohol barato cantando en una callejón mal iluminado, ajeno al tráfago de una ciudad que no le quiere, que le ha expulsado de una normalidad que abomina.
Así es la vida, tal como la cuenta este, uno de los más grandes, cronista lírico de nuestro tiempo.
Otra vez, la Bella y la Bestia. tan diferentes, tan unidos en el corazón... desgarrado.

Scarlett Johansson Falling Down Video Musik


Official video music.
Scarlett the dreamer,
Scarlett for dream,
Scarlett: the real dream.

Friday, May 09, 2008

Vida en rojo

Siento como un privilegio
cómo el tiempo me devora,
cómo se me va la vida
desangrada por las horas.

Sangre que es sangre de vida
narrando en rojo mi historia,
¡Qué privilegio es sentir
cómo el tiempo me devora!

Rojo pasión, dolor rojo,
labios rojos, roja rosa,
rojo todo el sentimiento,
roja la vida valiosa;
sanguinario tiempo cruel
con qué deleite devoras
la vida que más deseas:
la vida de sangre roja.

Siento como un privilegio
cómo el tiempo me devora,
cómo de sus fieras fauces
gotean, rojas, mis horas.

...

Un segundo se me escapa
con cada latido mío
que al irse deja un rasguño
en mi corazón herido.
l

Thursday, May 08, 2008

Nocturno 2


Noche, tañedora de mi alma,
rasgas, con dedos de azabache,
las cuerdas de luz invisible
que la luna tiñe de plata;

y es cada acorde un poema
de noche serena, de calma,
de luz invisible y fecunda
que la luna baña de plata.

Tus dedos de azabache están,
Noche pulsadora de mi alma,
hurgándome en el corazón
y escarbándome las entrañas;

con cada melodía un poema
visceral de mi alma arrebatas,
noche que escarbas y tañes,
tocando tu lira de plata.

l

Tuesday, May 06, 2008

Deseo


Allí estaba Ella, desnuda,
como un amanecer,
como un deseo al nacer:
sonrojada, limpia, pura.
.
Y entre las olas
su carne sola
y su alma toda
sobre las olas.
.
Todos la quieren coger
pero ninguno lo logra;
calza de espuma sus pies,
peina su pelo la aurora.
.
Y entre las olas
su carne sola
y su alma toda
sobre las olas.
.
Ella no quiere saber
quién le sueña y quién le adora;
son sus labios dulce miel,
perlas esconde en su boca.
.
Y sobre las olas
su alma sola
y su carne toda
entre las olas.
.
Pues que sólo ama el placer
de los cuerpos sin memoria
que no buscan otra historia
que quererse complacer.
.
Y sobre las olas
su alma flota
y su carne goza
entre las olas.
.
l

Tarde vaporosa


Pasan las cosas, rutinarias:
me levanto por la mañana,
desayuno, escucho las noticias
-sin poner demasiada atención-
ventilo la casa, deshago la cama
(contemplo las arrugas acordeonadas
de la sábana, testigo de aventuras
oníricas solitarias),
recojo la parafernalia del desayuno,
me coloco delante del ordenador,...

No, no. ¿Qué estoy diciendo?
Recapacitemos:
Me despierto,
por la mañana,
pensando en aquella que amo
(pero que no me ama),
hago no sé qué cosas,
escucho no sé a quién,
pongo la radio, suena la música,
sigo pensando en aquélla que amo
(y si no es amor ¿Qué es?);
mi mente, mientras tanto,
sigue soñando despierta,
empecinada en querer
a quien el corazón le ordena que quiera...

El mundo sigue dando vueltas,
yo estoy subido en él
(Ella también) ¿y qué?
No me doy cuenta
de que la vida va en serio.
Yo no soy serio,
no lo he sido nunca
(al menos desde que se rompió
el hechizo de la primera vez ).
<<¡No quieeero ser seriooo!>>

Quiero ser un hombre que ama;
simplemente, un amante.
De ti, de aquélla,... de mí
(con vergüenza);
de todas las que hacéis
vibrar en mí el diapasón
de la existencia.
Y, en seguida, la pregunta:
¿qué existencia?
-La respuesta presurosa-:
la única existencia posible,
la del ser amante,
la del ser amante de un sueño,
la del ser amante de un sueño imposible,
la del ser amante de un sueño imposible a pesar de todo,
la del ser amante de un sueño imposible a pesar de todo lo posible,
la del ser amante,
y punto.

Es mi definición,
mi adscripción:
pertenezco a la raza de los seres amantes de la vida a pesar del mundo.
(este diablo mundo...).

Y a ti, ya te leeré las cuentas.
Sí, sí, a tí, mequetrefa:
la fille au regard absorbé (ma déese, ma muse, ma félicité).

l

Monday, May 05, 2008

Diurno


Hoy me he despertado
contigo encaramada
a mi primer pensamiento;
estabas tan alta, allí arriba,
y tan luminosa
que parecías lucero
dejado caer, con el alba,
sobre la copa
de mi pensamiento primero.

Qué dulce despertar, qué ensueño
tras el dormido sueño:
tú, allí, en lo alto, radiante,
como un lucero del alba,
iluminando mi primer pensamiento.

Oh! Dulce amanecer de los sueños
que dormitan cuando, dormidos,
creemos estar despiertos.

En la vigilia fingida
las sombras son espectros
con la luz oprimida
en sus opacos pechos.

Pero llegas tú,
toda investida de luz
para amanecerme, desnuda,
clara, revelada, alta,
como el lucero del alba,
sobre mi pensamiento primero:
árbol de nudosas ramas
que hunde sus raíces
en la trama del sueño.

l

Sunday, May 04, 2008

Nocturno

.
Siento premura en el tiempo,
que se me va poco a mucho,
que se va yendo;
desasosiego fecundo:
los minutos paren horas
que se van como segundos;
y los segundos, eternos,
se dilatan, se demoran,
se diluyen en tu mundo,
que es el mío contigo dentro.

Siento el tiempo desbocado
y acelerarse mi afán
por crear lo no creado:
aquella palabra no dicha,
aquel recuerdo olvidado...
Todo pugna por salir,
por mostrase revelado,
no quiere permanecer
en lo ignoto, sepultado

¡quiere ser amanecer,
harto ya de tanto ocaso!

Y el tiempo, mientras tanto,
va pasando, muy deprisa,
resoplando, lleno de segundos
veloces como rayos.

¡Ay! si no fuera
porque ahí estás tú,
en cada segundo, mirando
desde el pasado,
o desde este presente
acelerado;
ahí, ahí mismo,
del otro lado.
¡Ay! si no fuera por ti,
mi sueño soñado,
mi musa feliz;
si no fuera por ti,
ya habría naufragado
en este mar de tiempo,
de segundos y minutos
que me azotan sin descanso.

Pero lo puedes todo;
yo, contigo, todo lo paso:
el tiempo y sus embates,
y los abismos de espacio
que entre nosotros se abren.

Ahora, ya, he logrado
amansar el tiempo;
aquí yace, a mi lado,
ronroneando feliz,
dormitando como un gato.
Y tú sigues ahí, sonriendo,
mirando...

Y, hablando de dormir...
l

Françose Hardy - Tous les Garçons et les Filles


Moi: Aimez-vouz la Chanson?
Elle: Bien sûr! Moi, je suis française!

Et toute la France va sortir de sa bouche parfaite en dissant cela; le timbre doux et merveilleux de sa voix était le meilleur embassadeur de la femme française: sa délicatesse, sa finesse, sa séduction,...

Ah! Mes souvenirs...! Ils sont si présents!

Saturday, May 03, 2008

Jazmín

..
En las arrugas del tiempo
pervive siempre lozana
la flor que cada mañana
rescato de mi recuerdo:

oloroso pentagrama
de blancor amarillento,
son, corola de oro y alba,
mis sentidos en ti puestos.
.

..l

Sencillez en la plenitud






¡No le toques ya más,
.......que así es la rosa!

Juan Ramón Jiménez, Piedra y cielo.

.
.
.
.
.
.


Iba por lo sencillo
hacia una luz tan alta
que parecía imposible
no escondiese allí nada:
truco o juego de manos,
trampantojo o añagaza.
.
(Palabra agazapada
tras la clara palabra).
.
Tan por lo sencillo iba
y tan alto volaba,
que se creyó compendio
de poesía abstracta,
cuando sólo un poema
era, leve como un ala.
.
l

Friday, May 02, 2008

Soy tu huella

.
Soy las huellas
que dejaste,
sin querer,
en tu ensimismado
discurrir.

Formo parte,
ya,
de tu rastro
vivo,
en flor.

Siguiéndome
se llega
hasta ti:
tesoro
oculto,
inadvertido.

.
l

Aspectos de ti

.
Todo el dolor del mundo
disuelto en una lágrima,
Todo el amor del mundo
cuajado en tu mirada.

Creí que era mariposa
quien, rosa, me seguía
y descubrí, Preciosa,
alada, tu sonrisa.

El brillo de tus ojos
cuando miras al que amas,
es el amor que fogoso
retoza en tu mirada.

.
l

Maniquíes

.
Allí están, maniquíes abrazados,
madera con madera,
gozne con gozne,
las caras impasibles:
huecos los ojos
de noche profundísima
y los labios, ausentes, de barniz;
los cuerpos se cuentan, callados,
madera con madera,
la historia centenaria
consignada en sus vetas:
aquella gesta legendaria
en que los dioses jugaron
y los hombres murieron,
héroes ya para siempre
por el canto de un aedo ciego.

En este contarse y rozarse, amorosos,
un olor balsámico
-recuerdo de la vida que tuvieron-
se desprende poco a poco
de sus poros abiertos:
sudan resina como un lúbrico humor
pegajoso de recuerdos;
los maniquies, abrazados,
amantes sin futuro,
imperecederos,
son pura, balsámica, ilusión.
.
l

Thursday, May 01, 2008

Pálpito

.
Cuántas veces sucede que ignoramos
que tras aquellos ojos que nos miran
se extienden universos inspirados
por algo que en nosotros les fascina.
.
l

Lo Indefinido


Redefinir, una y otra vez,
lo indefinido:
la emoción intensa,
el sentimiento esquivo,
la imagen inaudita,
el acto místico,...

Por eso -ávido de definición-
se deja tantear,
necesita la caricia
y el mimo
para sentir el contorno difuso
de su sentido.

l

Vida primavera


Existe una vida cálida,
despreocupada,
una vida que ríe y que baila,
una vida que muere y renace,
insistente, ilusionada.

Una vida primavera,
olvidadiza y zalamera,

toda pasión, toda ansia,
todo brote prodigioso,
toda plenitud y confianza.

Una vida sin memoria,
sin miedo, envalentonada;
que cree en ella misma
a pesar de que día tras día
acaba defraudada.

Existe, sí, una vida
que es vida regalada.

Vida que celebra a cada
segundo su onomástica,
exultante por existir,
por haberse librado
al fin,
del vacío y de la nada.

l