Tuesday, July 18, 2006

Le luxe


Le Luxe?

Dead Can Dance - The Host Of Seraphim


Oú est la beauté?

Peut-être dans le support musical de Dead Can Dance, mais elle est une beauté douleureuse, ironique, épouvantable.

La beauté y est en loques, derrière ces sourires, derrière ces regards, derrrière cette apparente normalité du laid.

N'importe pas que je suis étranger à tout ça. Il y est! C'est comme ça.

Cela me rapetisse et limite ma liberté.

Mon travail est être conscient de ma propre humanité, je ne peux pas l'éviter...

Et en même temps j'aime le luxe caché derrière des petites choses, même des choses moyennes, un bon vin, une bonne voiture, un bon appareil de musique, succulents repas, bien habiller... bref, toutes celles choses plaissantes qui offrit la vie... du premier monde.

Mais j'aime aussi ceux autres luxes minimes seulement réservés aux esprits sensibles capables de les reconnaître, l'universe dans une fleur de jasmine, un petit morceau de mélodie qui provoque un frisson de plaisir, une queue de nuage, une onde qui se couche docile sur la plage, le vol erratique et ondulante d'un papillon, etc.

Comment supporter cette terrible paradoxe?

Je sais qu'il semble une boutade, mais... De quel droit un être humaine peut-il jouir de la surabondance savant qu'il y a d'autres qui pâtissent quotidiennement de la faim?

Ah! la conscience. Ah! l'éternelle contradiction de l'homme. Parmi l'irrationalité des animaux et l'indefférence des dieux se trouve, malheureuse, la conscience de l'homme.

On dit que c'est une faiblesse de penser comme ça; je dis que c'est une poltronnerie ne rien faire... et Moi aussi, je suis un lâche.

Enfin, sourire glacé. C'est l'été pour tous. Aussi pour eux...

Vous trouverez ici une version tecno de Paul Oakenfold (visuallement adoucie)

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