Tuesday, May 15, 2007

Rêve à côte de la fleuve


C'était un après-midi chaud de printemps. Je me souviens m'être couché sur l'herbe de la rive et peu après, bercé par les clochettes cristallines de l'eau coulant parmi les pierres et les fines troncs des peupliers, je me suis endormi placidement...
Alors je vais rêver d'une nymphe qui surgea de la fleuve et qui resta regardant, toute curieuse, mon corps abondonné languereusemente sur le moelleux tapis vert.

Autour, les libellules en ses armures bleues et vertes aux grandes ailes translucides sillonaient l'air calme, parfois le vol silencieux des mouches était interrompu par la rafale sonore des mouches bleues qui traversaient l'espace comme des soudains projectiles.

On respirait une lourdeur voluptueuse.

La nymphe regardait demi cachée parmi le feuillage -qu'elle separait soigneuse de ne pas me réveiller...
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(Ma conscience voyait, à son tour, toute le scène comme si elle étiez hors de moi, témoine de soi-même -quelque chose d'habituelle pendant les sommeils oú le sens des dimensions espace/temps est different, puisque il y existe une rélative ubiquité).
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Cette apparition était une naïade douée d'une beauté étrange: les cheveux châtains ornés de fleurs et fruits de douce-amère encadraient son visage de beaux yeux obscures, petit nez droit dont les gracieuses narines s'agitaient rythmiquement et une jolie bouche aux lèvres rosés mi-closes, après, la chevelure sauvage le tombait en cascade sur les épaules nus. Son regard attentive montrait un charme captivant et délicat que je sentait comme une caresse sur mon peau...
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Peu à peu elle s'approcha de moi. Sa peau blanche brillait aux mille éclats. Ses membres etaient proportionnés et son corps aux formes voluptueuses mais délicates. Une lumière spécial semblait l'entourer, peut-être qu'elle était l'effet des reflets de sa peau mais... La naïade laissait à son pas la trace d'un halo lumineux qui disparait ensuite mystérieusement.

Ses pieds toujours humides et étrangement silencieux s'arrêterent à côté de moi. Mon coeur battait si fortement que semblait un tambour, j'avais peur qu'elle m'écoutait et s'éffrayait.
Elle va se pencher, la main étendue, vers mon corps tremblant. Du bout de ses doigts vont me toucher legèrement le dos. Ils étaient humides, frais, sans chaleur, très, très humides...
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Je sentait l'humidite sur le visage... j'ouvris les yeux sursauté... la pluie commençait à tomber torrentiellement...
Je me levai tout de suite... sur l'herbe verte se distinguait une diadéme faite des petites fleurs et fruits de douce-amère...

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