Saturday, May 05, 2007

Autant en emporte le vent


Dis-moi, vent de printemps,
oú est-il ce regarde
qui autrefois tu caressais aux doigts tremblants
à la tombée du soir?

Oú ces éblouissants yeux,
ces cristallines noisettes,
que, sans le vouloir, restaient mon coeur en feu
et l'âme met en miettes?

Dis-moi, vent de levant,
oú se trouve cette belle muse
qui éclairait, avec son visage souriant,
mon pauvre esprit confus?

Oú ce rouge fruit de rêve,
cette bouche inspiratrice,
dont le souvenir est un souffle qui m'achève
telle une enflamée brise?

Dis-moi, vent voyageur,
les muses oú s'en vont-elles?
Pourquoi leurs éclats demeurent dans le coeur
comme des flammes éternelles?
.
l

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