Wednesday, January 07, 2009

Goldberg Variations 1-7


Bach/Gould. Deux génies.
Le compositeur et l'interprète. La musique faite homme et l'homme qui devenait musique lors de ses interprétations.
À cette sorte d'hommes le coeur les battre à mesure de deux temps.

Il ne s'agit pas de virtuosité seulement. Quand le talent s'exprime sans génie, il n'est plus que des feus d'artifice, une jolie forme vide, une apparence trompeuse, une simple bulle de savon.

La profondeur de la musique de Bach (surtout ces pièces de contrapoint: Variations Goldberg, Partitas, L'Art de la Fugue) ont besoin d'interprètes gèniales, personnels, uniques. Seulement un réduit group d'élus sont capables d'y être à l'hauteur des circonstances. Glenn Gould est une de ces élus.
Sa manière hererodoxe à jouer du piano, curbé sur le clavier -presque renversé sur lui-, en gesticulant tout le temps remarquant les temps et les silences, en fredonnant les notes de la mélodie, en basculant aux yeux fermés comme s'il était aveugle,... tout cela signale que Gould lorsqu'il joue du piano devient musique lui-même; s'identifie avec son instrument de telle façon qu'il en devient une prolongation. Il est, donc, un exquis traducteur/médium qui transforme les gèniales idées musicales à gèniales sons.
Gould est un authentique thaumaturge du piano.

Imprescindibles ses interprètations des oeuvres por clavier de Johann Sebastian Bach, principalement, mais, aussi, de Beethoven, Schoenberg ou Sostakovich.

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