Thursday, February 15, 2007

Marie Antoinette de Sofia

Glamour-Fashion, splèndides costumes, superbe ambientation (quels palais! quelles tables, hummm! quels beaux chevaux!), à la merde l'histoire... mais, et l'emotion, oú est-elle?
Ah, Sofia, Sofia! qu'est ce que tu as fait? Oú est-elle la femme sensible, subtile, délicate, intelligente, perspicace? Peut-être Lost in translation?
Malheureusement (mon coeur sagne, ma chère Sofia) celui-ci est le film plus froid que j'aie vu dépuis beaucoup de temps.
Quel dommage!
L'idée est bonne, le contre-point musicale pour remarquer la condition de reine adolescente, mais l'essai d'aproximation à l'actualité a eu l'effet contraire. Pas d'émotion, pas de comunication de sentiments, pas de sentiments eux-mêmes!
J'ai assisté à une projection dépourvue d'intérêt, sauf l'ambientation et la musique (mais rien à voir avec la présence intimement lié à l'émotion de la musique à Lost in Translation). Ici il n'y a pas d'émotion, donc la musique n'émeut pas.
Quel rage de talent gaspillé!
Tout ce qui le film a de precieux il l'est de décevant.
Bien, si Sofia Coppola voudrai ressembler à son père, elle l'a fait, en partie. Elle a déjà son One from the heart (la boulette de ce éxtraordinare réalisateur de films comme The Goodfather -I et II-, Apocalypse Now, the Outsiders, Rumble Fish ou Bram Stoker's Dracula).
Attendons qu'elle retourne sur la bonne voie qu'elle va prendre avec The Virgin Suicides et surtout avec le surprenant et fantastique Lost in translation.
Bande sonore superbe mais accablante par l'absence de tension dans l'écran.
Des costumes pour se rendre fou, je l'ai dit déjà, un vrai travail exquis. Il faut remarquer que l'histoire se déroule dans le period du rococo, dont la régle principale était trop de tout, coiffures de verticalité impossible, diamants pour le petit-déjeuner, rubis pour le repas et saphirs pour le dîner, chaussures de rêve (quel envie de rococo pour un esthète comme moi!), robes de tous le couleurs, de soie sauvage, de taffetas, de satin; et la table (ah, les répas!), quelles tables! quelles présentations!
Ah, c'est l'époque oú commence la gloire pour la cuisine française, l'époque de Brillat-Savarin et son Physiologie du Goût, l'époque qui accouchera à Carême. Quel plus à dire?
Tout cet ambient est traité d'une façon exquise... Mais manque le plus important dans un film: l'émotion, la transmission.
La fabrique des rêves, cette fois, a produit une légère somnolence.
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Mais je t'aime encore, Sofia, et j'attends beaucoup de vous.


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