Sunday, February 25, 2007

Kim, Forever

Moi, j'ai été fait l'année de l'apparition de Kim Novak dansant son ensorcelante danse avec William Holden à Picnic (1955). Aura-t-il quelque chose à voir?

Quelle façon de descendre les escaliers! Quel swing des hanches! Quelle façon de regarder! Le pauvre Willy semble une marionnette sans grace, charmé, captivé et foudroyé par la Beauté de cette femme sereine et ravissante, impassible et voluptueuse; d'une beauté si aiguisée qu'une lame de glace; si mystèrieusement belle et prometteuse qu'un lever du jour.

Kim Novak la femme d'une telle beauté qui devient douleureuse. Un regard insinuant de cette femme est une ordre pour se perdre, pour se lancer sans remède à l'abîme inouï de ses yeux froids et volcaniques.

Ici son inoubliable apparition à Vertigo, la scène du restaurant: la camèra -le regard curieux de Jimmy Stewart- cherche et découvre le dos plus belle de l'universe, l'être plus attirant, la femme plus troublant, le visage plus enigmatique, beau et éblouisant; une apparition d'un autre monde qui se déplace avec l'élegance d'une déesse olympique; elle est le profil par excellence, le profil excellent; cet ébauche de sourire monalisesque; ces traits parfaits,... une beauté qui fait mal aux yeux,... Dieu, quelle femme!

Kim Novak:
la volupté inavouable,
le péché convoité,
l'enfer désiré, le ciel impossible,
l'ange inaccessible,
la perplexité faite chair,
le désir intarissable,
la rêverie catégorique des formes parfaites,
l'inceste pressenti et souhaité,
l'amour total,...
.
f

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