Wednesday, July 26, 2006

Lectures


Dans ce moment je suis en train de lire deux oeuvres en même temps -ce que je fais d'habitude:

l'une est un roman de Marguerite Duras "L'Amant de la Chine du Nord", pour perfectionner mon français plus-que-imparfait, (article d'intêret sur Marguerite Duras ici); un très bon français parlé, des belles expressions d'une des plus importantes scénaristes qui a donné la litterature (elle va écrire plus scénarios que romans ou d'autres oeuvres);

et l'autre c'est tout un classique de la litterature universelle, les Oeuvres Complètes de Ovide, en édition bilingue latin-espagnol (castillan plus proprement). C'est un étrange plaisir relire une autre fois la langue latine (je ne le faisait plus depuis mes études dans l'université).
Ovide est-il fameux par ses Metamorphose dans les cercles intélectuels et par Ars Amatoria (un traité sur l'art d'aimer assez populaire à l'èpoque, et depuis lors...) pour les gens communs.
Lui, il fut un poète immense et rebelle, d'une indépendance incorruptible que le va encourir la colère de L'empereur Auguste qui le châtiera avec l'exile oú Ovide mourira attristé mais orgueilleux de l'excellence de son oeuvre pour plus grande gloire de l'art.
En plus de ces deux connues oeuvres, il écrivit d'autres compositions non moins intéressantes parmi lesquelles Heroides (Les Héroïnes) mérite un bref commentaire: il s'agit des lettres écrites par les femmes des héros mythologiques (ou legendaires); cettes femmes peuvent être les épouses, les amants ou les amoureuses de ces héros qu'un jour vont partir vers la guerre ou une autre aventure et qui les reprochent son oubli ou son dédain. C'est le point de vue de la femme qui revendique son amour, qui fait un appel aux promesses faites par l'homme ingrat.
C'est, aussi, une perspective qui jusqu'à un certain point démithyfie l'héros (cas d'Achille, de Pâris, de Thésée, etc.), point de vue hardi et insolite pour un écrivain masculin.
Un homme vraiment remarquable, j'aimerai bien l'avoir connu.

Et la chaleur continue... Les mots s'evaporent... Le corps plus que dorée par le soleil cherche de l'eau frais... La mer paraît-elle une soupe aux lardons (par la temperature de l'eau et par les corps qu'y flottent).

À boire, à boire des frais souvenirs, des frais regards, des frais sourires, enfin... me rafraîchir avec vous, ma Muse, faite toute entière une très très douce glace aux souvenirs.

2 comments:

Anonymous said...

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Anonymous said...

Keep up the good work. thnx!
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