Tuesday, July 04, 2006

FéliMuse (II)

Je commence à écrire ce journal à l’espoir dont cela m’aide à surpasser cette situation d’abattement.

Je suis perdu. Je n’ai plus de faim. Le poudre tapisse les meubles d’un voile gris et la peluche s’accumule dans les coins.
Dehors, des fois, arrive le bruit de la cité comme s’il venait de l’autre côté de la réalité. C’est une réalité qui m’arrive avec sourdine.

À la télé le Mondial de football, Wimbledon, Le Tour de France, les docus, les films ... les images se déroulent devant moi mais sans me toucher: je me sens imperméable à tout ce que n’aie aucun rapport avec Elle.

Je suis un spectateur dont les yeux regardent surtout vers l’interieur de moi-même, oú je garde avec zèle l’universe infini de sensations que Sa presence m’a apporté.

Comment raconter son histoire sans me trahir moi-même? À quoi me servirai-t-il ne me trahir pas et devenir une momie, sèc et parcheminé, lorsque je soit découvert? Il serait triste finir comme ça. Moi, je qu’ai l’âge du monde, je qu’ai véçu toutes les vies possibles. Moi, je ne peut pas me le permettre!


Commençons donc la trahison.

Qui est-elle FéliMuse?

Cette question n’a pas une facile réponse.
Si je disais qu’elle est une belle femme brune aux beaux yeux marrons, je ne dirai rien de spécial, et FéliMuse est un être très très spécial.

Si je disais, en outre, qu’elle a une bouche pour rêver, une nez charmante, des joues pour se glisser sur elles... je ne dirai rien de vraiment spécial. Et FéliMuse est vraiment très très spécial.

Si j’ajoutais que son sourire est plus radieux que l’Aube, sa voix plus douce et mélodieuse que le son de la flûte de Minerve et son regard plus envoûtant et périlleux que ce de Méduse... Toutes elles des choses assez spéciales, encore ce ne serait pas exagéré.

On pourrait dire que elle n’est pas réelle.

Il fait déjà trois ans Elle va entrer dans ma vie. Il fait un an et demi elle en va disparaître physiquement... mais reste dans mon coeur sa présence accablante..

En ma solitude je n’en parle pas avec personne. Je n’aime pas raconter mes émotions avec n’importe qui. C’est une sorte de deshabillage que seulement se peut faire devant l’être aimé parce que il est le seul dont nous pouvons reçevoir du mal le sentant avec plaisir. On ne se dépouille le coeur qu’à l’intimité avec l’être aimé... comme un murmure à l’oreille.

On se laisse tuer avec goût par celle qu’on aime plus qu’à la prope vie…

(a suivre)

(Extrait de Félifictions)

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