On dissait de Jockey qu’il était une merveille, qu’il avait une grande vertu: sa résistence pour monter plusieurs fois chaque jour sans se fatiguer.
Bien qu’il aimait surtout monter des juments fogueuses il ne dédaignait pas un beau cheval fibreux.
De complexion fine mais forte, de musculature définie, brun et aux yeux verts; sans être un Adonis on pourrait dire qu’il avait une belle présence; bien élevé et courtois, il n’était pas un bavard mais il avait la parole facile, enfin, Jockey était un homme agréable.
Mais c’étaient sa grande et ferme personalité et son affectueux dévouement le plus caractéristique de lui, ce qui le rapportait une absolue autorité sur ses montures.
La façon dont il montait pourrait sembler presque voluptueuse, parfaitement assorti à la monture il flottait sur elle. Il n’aimait pas se servir de la cravache, il usait avec extrême habilité sa main nue qui passait doucement par l'encolure ou donnant des tapes savantes et energiques sur la croupe au commencer la ligne droite.
Quand ils se lançaient au grand galop vers le poteau d’arrivée c’est alors que Jockey rapprochait sa tête à cette de la monture et… il semblait le dire quelque chose à l’oreille! À partir de cet instant le cheval dilatait plus encore ses naseaux et il rabattait les oreilles baissant légèrement sa tête pour devenir une furie déchaînée, une flèche fougueuse vers son but. Ils arrivaient épuisés et trempés de sueur mais heureux.
Autour de cela qu’il murmurait à l’oreille des chevaux il s’etait tissé une légende. Les uns dissaient qu’il faisait une invocation ou un sortilège magique, d’autres qu’étaient paroles d’amour, même il avait quelqu’un qui assurait avoir la certitude qu’elles étaient paroles obscenes qui enflammaient à la noble monture (cela l’affirmaient les jaloux). Il y en avait des versions pour tous les goûts.
Ce qui est certain, c’est qu'il gagnait pratiquement toutes les courses dans lesquelles il participait.
Après des années et des succès continués autour du monde: Royal Ascot, Aintree, Epsom Derby, Kentucky Derby, Belmont Park, Santa Anita, Melbourne Cup, Arc de Triomphe à Longchamp, etc., il va arriver l’innatendu, la catastrophe...
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Jockey était respeté et recherché par les propriétaires mais… pas pour tous.
Il arriva pendant le Prix de l’Arc de Triomphe, course pour chevaux entiers et juments de trois ans et plus sur une distance de 2.400 metres. Dans le défilé précédant Jockey va découvrir la jument plus jolie qu’il avait vu avant.
Elle était une magnifique exemplaire pur-sang anglais, brune aux allures aristocratiques, de belle et fine tête et corps harmonique. Mais il fut le caractère tranquille et legèrement reveux de son tempérament qui va envoûter Jockey.
À partir de ce moment il eut seulement une idée dans sa tête: monter cette belle jument.
Il sut que son propriétaire était un riche homme d’affaires de Nouvelle-Zélande, un nouveau venu au monde de les courses de chevaux. Jockey ne le connaît pas, mais par contre l’homme d’affaires avait entendu parler de Jockey.
L’Homme d’Affaires était une de ces hommes entreprenants dont le grand amour ce sont les business, le reste passait au second plan… Jusqu’à ce qu’il va acquérir Jument.
C’est au course d’un voyage à France qu’il la va voir par première fois chez d’un éleveur de Dauville. À cette époque-là elle avait un année d’âge. Il n’en douta pas, après de faire un chéque par une chiffre considérable (la sang du mythique Sea Bird courait dans ses veines) elle était déjà sienne.
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L’Homme d’Affaires croyait la plus mauvaise de les versions qui circulaient sur Jockey: un séducteur de chevaux qui aimait surtout monter des juments, en plus de l’étrange attachement que les montures semblaient sentir par lui.
En outre, il faut dire qu'il s’était beaucoup attaché à Jument . Il ne la voyait pas comme une simple inversion.
On pouvait dire qu’il avait tombé amoureux d’elle. Il la donnait de manger toujours qu’il pouvait, souvent il la montait en petites promenades et il aimait même la brosser, chose qu’il faisait d’une manière douce et consciencieuse: le gosier, l’encolure, les épaules, le poitrail, les bras, le dos, les côtes, les flancs, la croupe, les hanches, les fesses, les cuisses, les jarrets et le ventre pour finir la caressant la tête aux mains nues. Elle recevait ses égards avec satisfation et des frissons de plaisir parcouraient son corps plusieurs fois répondant ainsi aux caresses prodiguées.
Jument était son trèsor et personne la montérait d’une autre façon qu’elle n’était pas la plus estrictemente aseptique et professionelle. Et jamais, jamais, elle serai montée par un homme qui semblait faire l’amour avec ses montures chaque fois qui était sur elles… Et qui même les chouchoutait à l’oreille qui sait que choses!
Ainsi Jockey était le seul jockey dans le monde jamais toucherai un poil de la crinière de sa Jument.
(à suivre)
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