Fabrique de rêves, fabrique à rêves. Avant tout, le cinèma est émotion -il doit être émotion- est création d'univers pour émouvir; oui, bien sûr, aussi il est un moyen pour transmettre messages, faire de la propagande, élever,... c'est à dire, il doit provoquer, susciter, chercher, une réaction au spectateur.
Ainsi, le rire, les pleurs, la surprise, la peur, la joie, la tristesse, la haine, l'amour,... La fonction et la raison d'être du cinèma est comuniquer quelques ou toutes ces émotions. Pour ce but il se sert de nombreux instruments, stratagèmes, formules, ressources, recettes, etc., soient-ils d'ordre materiel (effets visuals ou sonores, localications, ambientations, jeux de lumières, décors, costumes, enfin, tout cela capable de renforcer ou nuancer l'objectif cherché) ou d'ordre intellectuel (scènario, musique -celui-ci je le considère un moyen intellectual, bien sûr-, allussions, symbologie, c'est à dire, cela qui se veut raconter).
Une idée, une histoire, un scènario, un théâtre, des acteurs, un réalisateur, qui s'occupe de diriger la troupe et d'exprimer ce que le scènario dit, et une foule d'ouvriers qui font possible que tout marche (depuis les cameraman et les machinistes jusqu'à les coiffeurs ou les responsables des costumes).
Pour illustrer ce que le cinèma est, voilà un exemple merveilleux: City Lights, film muet de l'extraordinaire Charlie Chaplin (pour moi, il est un des chef-d'oeuvres de ce génie absolu de l'Art -non seulement du septième art, mais un artiste intégrale). Ce charmant et émouvant personnage qui fut "Charlot" atteint dans ce film le summum de sa capacité pour émouvoir.
Dans cet incomparable film les éclats de rire se mêlent aux larmes, le sourire au frisson émouvant, tout ça sur la même scène, sans répos.
Ces trois morceaux du film résument l'histoire parfaitement (la durée totale est 87 minutes):
1. La présentation des personnages (génial, comme toujours, le clin d'oeil social dans l'inauguration du monument qui sert pour introduire Charlot), le tramp (Charlot) et la floriste aveugle (une belle et expressive Virginia Cherril).
SCENES FROM CHARLIE CHAPLIN'S CITY LIGHTS (1931): PART ONE
2. Le bal qui donnera pas à l'hilarant combat de boxe qui servira pour gagner d'argent au clochard-Charlot.
SCENES FROM CHARLIE CHAPLIN'S CITY LIGHTS (1931): PART TWO
3. La résolution plus bouleversant et ouverte de l'histoire du cinèma.
SCENES FROM CHARLIE CHAPLIN'S CITY LIGHTS (1931): PART THREE
(merci Eric pour ce grand cadeaux)
C'est cinèma madames et monsieurs, cinèma de toujours, cinèma pour toujours.
Bonne soirée!
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