Essai plus ou moins heureux pour exorciser les propres démons invoquant l'esprit de la Beauté. L'homme approche du vrai à coups d'artifice.
Saturday, December 30, 2006
Événement marquant
Dit par Le Seigneur des Mouches, Monsieur le Président de l'Empire, se référant à l'execution du dictateur Sadam -favorisé, soutenu et toléré par USA et Europe pendant les années 80- "est été un évenement marquant pour la démocratie" (!!!).
On peut-elle construire une démocratie (?) sur la mort? quelle type de plante y poussera-t-elle?
On peut-il construire un régime de transparence et de confiance sur les cendres de la mensonge?
Questions superflues toutes elles. On sait déjà quel fût le vrai objectif de l'invasion de l'Irak.
Quel cynisme! Quelle estupidité! Quel rage!
Et les morts de tous les jours? Et la souffrance quotidienne du peuple?
J'imagine qu'ils font partie de la facture à payer pour l'àvenement d'une telle démocratie, un paiement en accompte du futur paradise démocratique (???).
Merde! Pas de solution!...
La seule, la beauté... et l'amour.
Hissons le drapeau de la Beauté sur la saleté de la mensonge. Battons la peur et la méfiance. Soyons...
.....
Retourne la violence d'ETA, plus laideur encore.
Vive l'ingenuité! Vive la confiance! Nous vaincrons! Allons l'Espagne!
Il faut les ensevelir sous tonnerres de beauté, de compasion, d'amour, bien sûr, mais aussi de fierté, de courage et de fermeté.
Ah! pardonnez-moi, j'ai oublie ma lucidité... cet optimisme irredoutable, malgré tout!
Bonne année à tous les femmes et les hommes de bonne volonté! Comptez avec moi.
Si j'avais un marteau
.
Des marteaux utiles:
Le marteau philosophique de Friedrich
Le marteau dansant du Casse-noix
Le marteau qui démolit les murs qui séparent
Le marteau sifflet qui unit au moyen des sourires
Le marteau du menuisier qui fait lits pour faire l'amour
Le marteau du sculpteur qui cisele des rêves en pierre
Le marteau des carriers qui élèvent des cathédrales, des pyramides, des mosquées,...
Le marteau d'un Góngora pour tailler des vers parfaits
...
Enfin, tous ces marteaux qui servent pour rendre heureux à l'Être Humain.
Les Surfs - Si J'avais un Marteau
Monday, December 25, 2006
Sans Paroles 1
Sans Paroles 2
Sans Paroles 3
Tuesday, December 19, 2006
Monday, December 18, 2006
Noël chez la Grenouille
Last Christmas
Sunday, December 17, 2006
Happy Xmas
Saturday, December 16, 2006
Personne n'écoute
Saturday, December 09, 2006
Hommage - John Lennon
Wednesday, December 06, 2006
Merde!
Hier vient de mourir un bon ami. Un bon homme .
Une autre bataille perdue. Le cancer a gagné une autre fois.
Pardonnez-moi, princesse,
mais, aujourd'hui la tristesse
est la maîtresse de mon àme.
Vous êtes la vie: le désir, la volupté, l'art, le rêve, la sensualité, la créativité, la géneration;
le rouge passion, la dance insouciante, le jasmine fragant... LA VIE
Merde!
Je ne peux pas m'exprimer avec réserve. Je suis irrité. Une autre fois est arrivé. La destinée me poursuit. La nuit des corbeaux c'était prophétique.
Les meilleurs s'en vont. Le premier, mon cher frère; après, d'autres proches; hier, un autre gentlemen.
The time they are a-changing... or not?
Pardonnez-moi, ma princesse. Aujourd'hui n'est pas un jour pour la fiction ni pour la fantaisie: un bon homme est mort avant le temps. (toujours on meurt avant le temps)
Et la vie continue... avec mon amour frivole (mais authentique), avec mon "bon goût", avec mon mélomanie, avec mon irrémédiable pari pour la beauté... avec ma poésie:
POEMA de DESPEDIDA
.
Hacia horizontes ignotos,
compañero, ya navegas,
por el mar del otro lado
con frío viento en las velas.
En tu mirada una luz
Va despejando tinieblas,
La misma luz que a tu espalda
Dejaste en bellas estelas.
Buen viaje querido amigo!
Navega hacia las estrellas!
A mon ami.
Monday, December 04, 2006
Les corbeaux
...Et milliers de corbeaux surgirent des entrailles de la terre obscurcissant le ciel d'ailes noires, de becs noirs, de yeux noirs... et ses croassements plaintifs s'entendaient partout.
Les gents se jetèrent sur le sol, les yeux en larmes, se déchirant les vêtements et demandant pitié.
Mais la pitié avait abandonné le monde. Personne n'écoutait déjà les lamentations... Les dieux étaient sourds, muets et aveugles aux appels de l'homme.
...
Le temps de la cupidité finissait.
C'était le temps de la colère...
C'était le temps de la vengeance.
...
Le temps de l'être humaine arrivait-il à son fin?
...
Saturday, December 02, 2006
Strange Fruit
Déesse du néant
Le cri du creux
Les paroles ne disent plus rien.
Elles caressent le néant:
Le creux d'une conscience diluée dans l'excès d'un océan de lumière.
Un creux lumineux qui est avide d'être englouti par le trou noir d'un regard.
Assez!
Le jour des vivants frappe à la porte: personne ne répond plus.
Le vide partout, la vie sans vous.
Un vide rempli de larmes séches, de sourires gelés.
Assez!
Tout le monde vit.
Pourquoi pas moi?
Assez!
La musique caresse un coeur devenu attente, temps prisonnier.
Assez!
Friday, December 01, 2006
A dream into a dream
Icarus Falling
Como a un desdichado Icaro imita
mi vanidad al pretender los cielos,
apenas un palmo ya se alza del suelo
cuando al suelo, vana, se precipita.
Vive dios que para tan breve vuelo
divinas alas no se necesita.
Vano orgullo el de aquél que solicita
coletas estando falto de pelo.
...
“Let me warn you, Icarus, to take the middle way, in case the moisture weighs down your wings, if you fly too low, or if you go too high, the sun scorches them. Travel between the extremes.”
. Ovide, Metamorphoses, Bk VIII:81-151
Friday, November 24, 2006
When You're Smiling
Puisque la pauvre Grenouille amoureuse ne pouvait pas obtenir l'amour du Papillon, au moins elle essayerait de lui faire sourire.
Voici, exprimé au moyen d'une belle chanson, ce qui répresentait pour Elle le merveilleux sourire de son cher Papillon.
Thursday, November 23, 2006
La folie de la Grenouille
Wednesday, November 22, 2006
Les chants de la Grenouille 2
La grenouille va continuer à coasser ses plaintives chansons...
2
Je suis un gros coup de coeur,
un sourire coquin, une brume,
un feu éteint qui s’allume
et un enfer de ferveur.
Je suis l'inouïe saveur
d’un fruit de douce amertume.
Je ne suis qu'un simple candeur,
un soupir dans l'air, une plume,
un désir qui se consume
de vous revoir, ma belle fleur.
Je suis une voix d'âpre douceur
et une vague sans écume.
Une ancienne histoire
.
Voici les paroles de la chanson,
Je suis
.
Je suis Dracule la goule infâme,
Et King Kong, et l’atroce Bête,
aussi le Bossu de Notre Dame.
Je suis celui qui vous aime
et qui sait, ma chère belle madame,
que vous n’aimerez jamais.
Je ne suis qu’un coeur brûlé,
Un ardent regard, une flame,
Un souffle d’amour qui s’enflamme
De vous revoir, mon aimée.
Je suis un cri embrasé
Que sa passion vous proclame.
Vous êtes
.
Vous êtes Mina Romantique,
Et Ann Hardie, et Belle,
aussi Esméralda Tragique.
Vous serez toujours celle
Qu’inspirera aux coeurs lyriques
les divines étincelles.
Vous n’êtes qu’un rêve chimérique,
Un glissant regard, une déese,
Un sourire énigmatique
Qu’envoûte avec délicatesse.
Vous êtes une flamme féerique
Et une volcanique promesse.
Pour celle qui sait
Sunday, November 19, 2006
Tout se transforme
Sur un merveilleux thème de ce nouveau jongleur uruguayen appelé Jorge Drexler (Oscar de l'Académie des arts et sciences à Hollywood 2005 par sa chanson Al otro lado del río, Diarios de Motocicleta) ce charmant et attendrissant vidéoclip que surpasse l'original en émotion et pouvoir de transmission.
Mes félicitations pour la maîtresse et les petits élèves.
Qui n'éprouve pas une émouvante tendresse en regardant et écoutant cette merveille ne devrai pas continuer à visiter ce blog.
Todo se transforma
Tu beso se hizo calor,
Luego el calor, movimiento,
Luego gota de sudor
Que se hizo vapor, luego viento
Que en un rincón de la rioja
Movió el aspa de un molino
Mientras se pisaba el vino
Que bebió tu boca roja.
.
Tu boca roja en la mía,
La copa que gira en mi mano,
Y mientras el vino caía
Supe que de algún lejano
Rincón de otra galaxia,
El amor que me darías,
Transformado, volvería
Un día a darte las gracias.
Cada uno da lo que recibe
Y luego recibe lo que da,
Nada es más simple,
No hay otra norma:
Nada se pierde,
Todo se transforma.
.
El vino que pagué yo,
Con aquel euro italiano
Que había estado en un vagón
Antes de estar en mi mano,
Y antes de eso en Torino,
Y antes de Torino, en Prato,
Donde hicieron mi zapato
Sobre el que caería el vino.
.
Zapato que en unas horas
Buscaré bajo tu cama
Con las luces de la aurora,
Junto a tus sandalias planas
Que compraste aquella vez
En Salvador de Bahía,
Donde a otro diste el amor
Que hoy yo te devolvería
.
Cada uno da lo que recibe
Y luego recibe lo que da,
Nada es más simple,
No hay otra norma:
Nada se pierde,
Todo se transforma.
L'Étincelle
China Crisis - Wishful Thinking
.
En aquél fulgor primero que alumbró la conciencia de las cosas:
el Yo y el Tú, el Ello y el Nosotros;
el ayer y el mañana o el aquí y ahora;
el porqué y el para qué, el cómo y el cuándo o el dónde;
el misterio y la luz, la oscuridad y el miedo;
las palabras para ocultar y el silencio para mostrar,
el engaño y la mentira;
el anhelo y la satisfacción,
el ardor interno por la llama del otro
y el dolor inflingido por su ausencia;
la presencia que colma y la que hiere;
la necesidad del verso y la del beso,
la del sueño que esclaviza y la de la pesadilla que libera;
el horror y el amor,
la desesperación y el entusiasmo,
la risa y el llanto...
.
en aquella chispa que provocó el inicio de la conciencia,
Allí, ya estabas Tú contenida,
cifrada en clave de futuro para que a la vuelta de un suspiro
aparecieras ante mí investida de sueños y promesas,
de días intensos plagados de música y ritmo,
de miradas y sonrisas que incitaban versos,
de arrobo y perplejidad que provocaban aguaceros;
investida de misterio, investida de vida no vivida,
revestida de una Tú que quizás tú no eras pero que yo necesitaba...
.
Sí, también la de tu corazón entregado a otro que no era el mío.
Por eso estoy escribiendo esto,
para consolarme en lo que sé por lo que no tengo,
para hacerte mía derribando las barreras del espacio y del tiempo,
diluyendo la importancia de los cuerpos en océanos de lucidez...
que mi cuerpo, tan fugaz y frágil,
con toda la convicción acumulada durante milenios,
te seguirá echando de menos.
.
Dédié à celle qui ne rêve pas en espagnol.
Saturday, November 18, 2006
Après la tempête...
.
Sunday, November 12, 2006
Strange
Thursday, November 09, 2006
Le Rêve de la Mémoire
.
Volver a recorrer los caminos
Wednesday, November 08, 2006
L'Harmonie et la Musique
Cette conception âme-harmonie était aussi conçue par Platon et, par conséquent, par tous ceux qui soutiennent que l'existence est une représentation du monde des idées (les ombres chinois proyectées sur les murs de la grotte) et que le materiel est une sorte de réalité virtuelle falacieuse.
D'une certaine façon, on peut dire aussi que toute la tradition espirituelle oriental -de l'Hindouisme au Boudhisme- suit cette ligne de pensée (les pytagoriques étaient influencés par le pensée oriental en son temps). N'oubliez pas l'importance du rôle des mantras et d'autres manifestations vocales et musicales dans la recherche de l'illumination/libération -récuperation d'une harmonie perdue (la perte du paradis?).
Le corps, ce vehicle du plaisir et de la douleur, cet élan corruptible, périssable, imparfait, ce prison de l'esprit -de l'âme-, mais aussi le seul interprète de la réalité, est notre alié et notre enemi en même temps. (ce qui ont defendu les mystiques de tous les temps).
À travers du corps -des yeux, des regards, des sourires, des gestes, des caresses,...- nous arrivons au connaissance de l'autre, non seulement de son materiel mais aussi de son âme, comme un préssentiment qui fendait les barrières opaques, réssistantes et voluptueuses de la matière jusqu'à arriver à l'essence cachée, incorporelle et harmonique qui habite dans son intérieur.
La musique nous aide à arriver à notre harmonie intérieur -à l'harmonie intérieur des autres- simplement parce que la musique est faite d'harmonie, harmonie pure, sans individualité, sans une autre visage que celui de nos experiences; harmonie mise à disposition de celui qui aie besoin d'elle.
Bien sûr que la musique soi-même n'est caipable de nous mener au nirvana, mais elle posséde l'effet du diapason, nous aide à reprende les goods vibrations.
La danse est la matérialisation de cette harmonie de l'air, oú le corps essaye de dessiner la silhouette des ondes musicales écoutées. Alors, le corps devient une sorte d'aerographe de notre âme qui essaye d'interpréter celle manifestation harmonique...
Enfin, Musique-Âme-Harmonie; Danse-Corps-Satisfaction. Il faut que ces trilogies soient présentes dans notre vie, au moins comme remède salutaire. Aussi comme seule jouissance esthétique et comme élan vers les autres.
Salut!
(Dédié à celle qui est pure musique pour moi)
Monday, November 06, 2006
L'ironie et Brassens
Friday, November 03, 2006
Mary Margaret O'Hara II
Mary Margaret O'Hara - When You Know Why You're Happy
Elle a l'air d'une femme de chair et d'os, non?
Tuesday, October 31, 2006
La Beauté chez Góngora: le "Polifemo" (I)
Fábula de Polifemo y Galatea, chef-d'oeuvre absolue de la poèsie baroque. Il s'agit de la fable qui raconte l'amour de la ravissante nymphe Galatea et le beau berger Acis et la ultérieure mort de celui-ci de la main du jaloux cyclope Polyphème -qui est amoureux d'Elle-. L'action se déroule dans l'île de Sicile et appartient à la poèsie bucolique ou pastorile.
Cette fable fait partie de la mythologie grecque et va passer à la latine surtout par l'oeuvre d'Ovide, Les Métamporhoses.
Góngora va surmonter son modèle Ovide en composant une oeuvre ronde, parfaite, plus aimable, plus lyrique, plus coloriste, bien que plus difficile à comprendre. Il voulait de cette façon créer un oeuvre impérissable, une oeuvre originale d'un thème déjà connu. Son style culte et extrêmement baroque est doué d'une beauté esquise, élegante, dèlicate; mais, surtout, une beauté técnique suprême.
Écrite sous la forme de huitaines hendécasyllabes (octavas reales) le génie du poète cordouan recrée une histoire d'amour sensuelle avec de fin érotisme dans un théâtre de paysages simples mais beaux (Acis-Galatea); une histoire d'amour non correspondu mais caipable d'adoucir le feroce caractère du cyclope (Polyphème-Galatea); une histoire qui devient tragèdie quand le redoutable amoureux repoussé découvre aux amants et tue au malheureux berger; une histoire fantastique, puisque la pitié des dieux font que la sang d'Acis devienne de l'eau cristaline et le même Acis soit coulant fleuve, en étant ainsi une manière de surmonter la mort.
Beaucoup s'est écrit de cette oeuvre magistrale, ils sont déjà classiques les études de Dámaso Alonso, Robert Jammes, Walter Pabst, Alexander A. Parker,...
Moi, je vous propose à titre d'échantillon, ces trois strophes oú, d'une façon superbe, s'exprime la liaison d'Acis et Galatea. Jamais avant ne s'était exprimé l'érotisme chez une couple d'une manière si belle, si suggestive, si litteraire et lyrique; l'acte d'amour devient alors le plus pur plaisir esthétique, plein d'images évocatrices, plein de subtilités, plein de sensualité espirituelle.
Voyons:
....
40
Sobre una alfombra, que imitara en vano
el tirio sus matices (si bien era
de cuantas sedas ya hiló, gusano,
y, artífice, tejió la Primavera)
reclinados, al mirto más lozano,
una y otra lasciva, si ligera,
paloma se caló, cuyos gemidos
-trompas de amor- alteran sus oídos.
41
El ronco arrullo al joven solicita;
mas, con desvíos Galatea suaves,
a su audacia los términos limita,
y el aplauso al concento de las aves.
Entre las ondas y la fruta, imita
Acis al siempre ayuno en penas graves:
que, en tanta gloria, infierno no son breve,
fugitivo cristal, pomos de nieve.
42
No a las palomas concedió Cupido
juntar de sus dos picos los rubíes,
cuando al clavel el joven atrevido
las dos hojas le chupa carmesíes.
Cuantas produce Pafo, engendra Gnido,
negras violas, blancos alhelíes,
llueven sobre el que Amor quiere que sea
tálamo de Acis ya y de Galatea.
.....
La difficulté de ces vers -qu'elle y est-, son baroquisme plein d'une compliquée syntaxe, ses allusions constantes à la mythologie classique -qu'il faut connaître pour comprendre et, par conséquent, se réjouir completement du sens-; les éblouisantes métaphores que mettent en rélation des choses ou effets naturels et des significations culturelles; son acharnement pour chercher le mot le plus précis, le plus sonore, le plus lumineuse, pour récreer un nouveau sens jamais avant trouvé; tout cela fait partie de la, parfois, difficile tâche de comprendre proprement la poèsie gongorine.
Il faut être un explorateur du language, un aventurier des mots, un inconformiste intelectuel, un tenace chercheur de la beauté, pour s'aprocher à la hauteur de compréhension -et de jouissance- de la lyrique renfermée dans ces chefs-d'oeuvre: La Fábula de Polifemo y Galatea et Soledades, de Luis de Góngora.
Pour un prochain post le commentaire littéraire pour éclaircir ces strophes (les cléfs).
Bonne lecture.
Sunday, October 29, 2006
80's
Alan Parson's Project - Don't Answer Me
Une sélection de vidèoclips ou petit échantillon de la musique -bonne musique- des années 80: pop, pop-rock, R&B, etc.
Ils sont titres déjà devenus classiques qui ont laissé une empreinte musicale indélébile gravée dans l'inconscient collectif des gens.
Missing You, John Waite
Time After Time, Cindy Lauper
Smooth Operator, Sade
Walking In Memphis, Marc Cohn
I Should Had Know Better, Jim Diamond
The Promise You Made, Cock Robin
I Want To Know What Love Is, Foreigner
When Your Heart Is Weak, Cock Robin
On the Beach, Chris Rea
I Promised Myself, Nick Kamen
Say You Say Me, Lionel Richie
Every Time You Go Away, Paul Young
Don't Dream It's Over, Crowded House
Chill Out, John Lee Hooker & Santana
The Healer, Santana & John Lee Hooker
Nothing For Money, Dire Straits
Dédiée à celle muse ravissante.
Tuesday, October 24, 2006
Découverte: Mary Margaret O'Hara
Saturday, October 21, 2006
Sonnets
La beauté est partout, cachée aux yeux de ceux qui ne savent pas la reconnaître.
.
Petrarca et Góngora: La source du sonnet et son plus pure expression. L'invention stylistique et son point culminant. Le génial chercheur de gemmes et son tailleur le plus raffiné et élegant .
In qual parte del ciel, in quale idea
era l'essempio onde Natura tolse
quel bel viso leggiadro, in ch'ella volse
mostrar quaggiù quanto lassù potea?
.
Qual ninfa in fonti, in selve mai qual dea
chiome d'oro si fino a l'aura sciolse?
Quando un cor tante in se virtuti accolse?
Benchè la somma è di mia morte rea.
.
Per divina belleza indarno mira,
chi gli occhi di costei giammai non vide,
come soavemente ella gli gira.
.
Non sa com'Amor sana e come ancide
chi non sa come dolce ella sospira,
e come dolce parla e dolce ride.
...
(Petrarca. Canzoniere, 159)
... Mientras por competir con tu cabello
Oro bruñido al sol relumbra en vano,
Mientras con menosprecio en medio el llano
Mira tu blanca frente al lilio bello;
...
Mientras a cada labio, por cogello,
Siguen más ojos que al clavel temprano,
Y mientras triunfa con desdén lozano
Del luciente cristal tu gentil cuello,
...
Goza cuello, cabello, labio y frente,
Antes que lo que fue en tu edad dorada
Oro, lilio, clavel, cristal luciente,
...
No sólo en plata o vïola troncada
Se vuelva, más tú y ello juntamente
En tierra, en humo, en polvo, en sombra, en nada.
...
(Luis de Góngora y Argote. Sonetos Varios, CLXVI, Ed. Chacón, Biblioteca Nacional)
Wednesday, October 18, 2006
Velázquez in London !!!
El aguador de Sevilla (1618-1620). Aspley House. Londres
Vieja friendo huevos (1618). National Gallery of Scotland. Edimburgo
Cristo en casa de Marta y María (1618). National Gallery. Londres
Luis de Góngora (1622). Museum of Fine Arts. Boston
La Fragua de Vulcano (1630). Museo del Prado. Madrid
El Conde-Duque de Olivares (1624). Museu de Arte. São Paulo
La lección de equitación del príncipe Baltasar (1636-1639). Colección privada. Londres
Felipe IV, cazador (1636). Museo del Prado. Madrid
Inocencio X (1650). Aspley House. Londres
La Venus del espejo (1647-1651). National Gallery. Londres
Marte (1638). Museo del Prado
El infante Felipe Prospero (1659). Kunsthistorisches Museum. Viena
Tuesday, October 17, 2006
Epitaph
Un hommage à tous ceux qui cherchent une vie meilleure et qui y trouvent la mort.
Epitaph- King Crimson
.
.....
.....
África
Azarosa cuna de la humanidad,
...
Y ahora te sellan las puertas
para que tu sangre no salga
y salpique sus blancas mesas
con gotas de negra esperanza.
Monday, October 16, 2006
Ophelia
Loreena McKennitt - The Bonny Swans
Sur le fameux poéme d'Arthur Rimbaud, Ophélie, illustré par la peinture du même title de John Everett Millais, la merveilleuse et cristalline voix de Loreena Mckennitt dans sa chanson The Bonny Swans
...
OPHÉLIE
I
Sur l'onde calme et noire où dorment les étoiles
La blanche Ophélia flotte comme un grand lys,
Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles…
- On entend dans les bois lointains des hallalis.
Voici plus de mille ans que la triste Ophélie
Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir,
Voici plus de mille ans que sa douce folie
Murmure sa romance à la brise du soir.
Le vent baise ses seins et déploie en corolle
Ses grands voiles bercés mollement par les eaux ;
Les saules frissonnants pleurent sur son épaule,
Sur son grand front rêveur s'inclinent les roseaux.
Les nénuphars froissés soupirent autour d'elle ;
Elle éveille parfois, dans un aune qui dort,
Quelque nid, d'où s'échappe un petit frisson d'aile :
- Un chant mystérieux tombe des astres d'or.
(...)
Vous pouvez lire (et écouter) le reste du poéme ici
C'est un beau mariage!
Thursday, October 12, 2006
The Voice of Cocteau Twins
Cocteau Twins: la rêverie en musique.
Tishbite: le rêve du papillon;
Crushed: la sorcière amoureuse;
Carolyn's fingers: doigts éthérés caressant les nuages;
Cico Buff: une sirène amoureuse dans l'eau;
Iceblink Luck: éclat multicolore d'un cri joeux;
Heaven or Las Vegas: évocation nostalgique du paradise;
Rilkean Dreams Half Gifts: une histoire de solitude cherchée;
Oomingmak: en rêvant un monde imaginaire;
Love's Easy Tears: le vol des hirondelles;
Bluebeards: la voix des anges à l'aube d'un jour en bleu;
The Thinner The Air: hommage à Cocteau Twins.
Ella Megalast Burls Forever (live)
Orange Appled (live)
Lorelei (live)
Pearly-Dewdrops Drops (live)
Monday, October 09, 2006
Un Morceau du Paradis
Je suis en train de lire Fábula de Polifemo y Galatea de Luis de Góngora y Argote, le plus insigne poète de la langue espagnole.
Appartenant à la pléiade d'extraordinaires litterateurs du Siècle d'Or espagnol (S. XVI-XVII), sa poésie baroque atteint le plus haut niveau de lyrisme et perfection -et par conséquent, de beauté-.
Si Lope de Vega était appelé Fénix de los Ingenios, celui même Lope et Cervantes, parmi beaucoup d'autres, appelaient Príncipe de los Poetas à Góngora (Primus inter pares!).
D'après Menéndez Pelayo (érudit, historien et criticien des idées, conservateur) il y avait deux Góngora, celui de la lumière et celui des tenèbres (Príncipe de la Luz y Príncipe de las Tinieblas). Mais cette distinction est superficielle et erroneée (d'après Dámaso Alonso et toute la Géneration du 27 -Lorca, Aleixandre, etc.-) et produit d'un aveuglement pour apprécier le sublime de l'art non conventionnel, de l'art qui recherche nouvelles façons d'expression, de l'art qui veut, qui demande éternité: l'oeuvre total.
Celui-ci était Góngora, le poète total qui ne se conformait avec sa simple génie.
Il va chercher la génialité de la complexité des correspondances pour arriver à la beauté absolue, surtout dans ses chefs-d'oeuvre, ses grands poèmes Fábula de Polifemo y Galatea et Soledades.
Reconu autour du monde comme une des poètes plus fins et élegants -aussi plus difficiles, puisque son art éminent cherchait des esprits aussi fins que le sien-, il est, en outre, le poète d'une plus débordant musicalité. Cette musicalité est due à une complexe composition qui comprend des mots, des significations, de syntaxe et de versification. Ses images poétiques sont pleines de beauté sonore et chargées de sens originaux et précis.
Ceux qui le taxaient d'obscur et maniériste ne voyaient que son prope aveuglement, le voile de l'ignorance -ou de la jalousie- les empêchait découvrir la luminosité éblouissante qui projettent ses vers lorsqu'ils sont lus avec attention (il faut savoir que Góngora avait une forte formation classique et que son intention était créer une oeuvre immortelle, au niveau des grands classiques comme Virgile, Ovide ou Horace -ce qui va arriver).
Il va enrichir la langue espagnole avec beaucoup de mots considerés par ses détracteurs comme latinismes et qui sont aujourd'hui employés d'habitude. En outre, il va avoir une influence déterminante dans la poésie de son temps, après il sera oubliè... jusqu'à le fin du XIXème siécle quand les simbolistes françaises -Les Parnassiens- vont à lui découvrir (Paul Verlaine, surtout) et après, quand au début du XXème, la géneration du 27 espagnole va lui revendiquer comme l'un des plus grands créateurs d'images impressionistes de la poésie espagnole et européenne.
Ce cordobés universel, chrétiennement païen, joueur et discrètement ogueilleux; ce Prince des Poètes, cet Homère Espagnol, il mérite l'hommage senti de tous ceux qui jouissons jusqu'à l'ivresse avec la beauté de ses vers parfaits.
(...)
Llegó todo el lugar, y, despedido,
casta Venus, que el lecho ha prevenido
de las plumas que baten más süaves
en su volante carro blancas aves,
los novios entra en dura no estacada:
que, siendo Amor una deidad alada,
bien previno la hija de la espuma
a batallas de amor campo de pluma.
(Soledades, Soledad Primera, vs 1084-1091)
23
La fugitiva ninfa, en tanto, donde
hurta un laurel su tronco al sol ardiente,
tantos jazmines cuanta hierba esconde
la nieve de sus miembros, da una fuente.
Dulce se queja, dulce le responde
un ruiseñor a otro, y dulcemente
al sueño da sus ojos la armonía
por no abrasar con tres soles el día.
(Fábula de Polifemo y Galatea, vs 177-184)
Luis de Góngora y Argote, Poeta Máximo de la Lengua Española.
Saturday, October 07, 2006
MBV: Loveless
Groupe puissant et sensitif en même temps, le déchirement des guitarres dans un embrassement intime avec un étrange lyrisme qui jaillit d'une composition inspirée et pleine de sentiment.
Un autre échantillon du talent musical d'un groupe qui a le courage d'explorer des voies inédites dont la destinée est une créativité surprenante oú semblait impossible d'exister.
Jamais avant s'avait arrivé à une expresivité si mélodieuse des guitarres, malgré la sensation bigarré omnipresente qui crée une atmosphère dense presque asphyxiante, le miracle se produit lorsque le contrepoint des voix glissantes et la savante utilisation des keyboards et la percussion provoque une sensation nouvelle d'extraordinaire equilibre (Sometimes, Soon).
Le seul album Loveless est un chef-d'oeuvre caipable par elle-même de justifier l'existence de ses créateurs (My Bloody Valentine: Kevin Shields, Colm O'Ciosoig, Tina, Bilinda Butcher, Debbie Googe -Dave Conway avait déjà quitté le group).
Nous sommes devant une musique qui peut paraître -aux estomacs délicats- bruyant et difficile à comprendre.
C'est une musique tellurienne, qui jaillit de la profondeur de l'abîme entournée par les voix plaintives des anges déchus.
Une musique qui parle aux entrailles, pas lumineuse mais si chaude, même ardent.
Une musique ombreuse mais suggestive: c'est l'obscurité qui recherche la lumière, et elle la recherche avec une passion déchirante.
C'est, aussi, une musique qui sonne dans le coeur des hommes -et des femmes- qui ont conscience de la perte du paradise, c'est pour ça la sensation de lamentation qui s'éprouve en l'écoutant.
Mais, tissés à cette retentissante structure musicale, il y a des brillants filets mélodiques qui donnent un sens paradoxal, un vrai tour de force, à l'ensemble, ce qui a pour effet une belle et harmonieuse, bien que difficile, musique éthérée qui porte le souvenir d'un passé divin -comme si elle était l'écho du son de l'universe-... Et ce souvenir résonne en les consciences de ceux qui ont la sensibilité necessaire.
Quelques morceaux de Loveless:
To Here Knows When, Only Shalow, Swalow, Soon
My Bloody Valentine (official site),
the MBV WikiSite,
the MBV AMGsite,
the MBV VideosSite,
the MBV mp3Site
Dédié à tous les anges inconnus.
Thursday, October 05, 2006
Hommage à Scarlett 4
Un autre beau hommage avec plusieurs scènes du film et une belle musique romantique de fond. En fin de compte Lost in translation est une superbe histoire d'amour retenu, superbe et merveilleusement bien racontée. Je pense que la musique original exprime mieux ce contrepoint entre les raisons du coeur et les émotions de l'esprit.
Hommage à Scarlett 3
Hommage à Scarlett 2
Hommage à Scarlett 1
Pluie de vidèoclips
Tuesday, October 03, 2006
Éternité
Lifetime. Mon âme est noire.
Noire comme une nuit pleine de soupirs.
Noire comme un gemissement orgasmique.
Mon âme est le silence après une bataille d'amour:
Noire et rouge comme le désir inassouvi,
comme la volupté issue du desespoir,
comme l'éternité d'un ravissement aveugle.
Lifetime, Maxwell.
The Tower I
What shall I do with this absurdity
-O heart, O troubled heart - this caricature,
Decrepit age that has been tied to me
As to a dog's tail?
Never had I more
Excited, passionate, fantastical
Imagination, nor an ear and eye
That more expected the impossible -
No, not in boyhood when with rod and fly,
Or the humbler worm, I climbed Ben Bulben's back
And had the livelong summer day to spend.
It seems that I must bid the Muse go pack,
Choose Plato and Plotinus for a friend
Until imagination, ear and eye,
Can be content with argument and deal
In abstract things; or be derided by
A sort of battered kettle at the heel.
(William Butler Yeats)
Saturday, September 23, 2006
Talk Talk: The Shining
Hoy l'imposteur deja paso al impostor. Debajo de la máscara hay... otra máscara.
Como un juego de muñecas rusas cuyo número tienda hasta el infinito, así siento mi naturaleza abierta y sin barreras. Esta naturaleza que se hace y se rehace continuamente, que progresa (o que regresa como las olas de un mar inmenso) hacia nuevos horizontes, nunca quieta.
Este artículo está dedicado a un grupo musical irrepetible. Irrepetible por varios motivos: porque todos somos irrepetibles, porque algunos lo saben y ejercen de ello creando sus propias propuestas; porque esas propuestas no están sujetas a los dictados de las discográficas (es decir, del money, money); porque esas propuestas evolucionan constantemente en un esfuerzo apenas perceptible pero patente hasta alcanzar una obra única capaz de influir en toda una generación de músicos; porque, siempre sinceros consigo mismos, una vez creada su obra el ave fénix ya no renacerá de sus cenizas: será brasa incandescente iluminando el universo de la música como una estrella de brillo singular.
Talk Talk pertenece al selecto grupo de los irrepetibles, como My Bloody Valentine o Joy Division, como ellos han sido un intenso resplandor cuyos rayos aún hoy impregnan el panorama musical del pop-rock independiente.
En su comienzo fueron considerados herederos directos del estilo Roxy Music (también tenían en su vocalista a una pieza fundamental que, además de componer, daba imagen y consistencia a su propuesta creativa: Bryan Ferry -por Roxy Music- y Mark Hollis-por Talk Talk-), pero pronto marcarían la diferencia, pues Talk Talk no se recreó en una apuesta circular, repetitiva, si no que evolucionó en cada disco que sacó al mercado -¡sólo editó cinco albums!- hasta alcanzar una definición prodigiosa en un estilo innovador, experimental y muy personal. Una vez conseguido esto, el grupo se disolvió, no sin haber dejado un sello indeleble en la historia de la música pop culta e inteligente.
Para un estudio más detallado de su biografía, discografía, estilo, etc. consultar aquí (english). Una buena página aquí (français). La página de Wikipedia aquí (english).
Este es mi particular homenaje a una banda auténtica donde las haya y que forma parte de mi bagaje cultural más selecto.
Siguiendo un discurso secuencial desde sus inicios presento un recorrido por su música en base a los videos existentes en YouTube.
El primer album es el de un típico grupo "mod" británico en su escenografía que no en su temática, pop-new wave con pretensiones elitistas, The Party's Over (1982): Talk Talk (videoclip 1982), Today (videoclip).
Segundo soberbio album en el que se va definiendo su singular propuesta, It's My Life (1984): Such a shame (videoclip), It's my life (single-videoclip), Its my life (live at Dortmund), Dum Dum Girl (videoclip), Dum Dum Girl (live at Montreux), Does Caroline knows (live at Montreux), Renée (live at Montreux), Tomorrow started (live at Montreux) -es sobre todo en estos dos últimos temas donde apunta ya la evolución creativa del grupo- .
Tercer espléndido album, su estilo florece con fuerza e intensidad en The Colour of Spring (1986), (con un tema perfecto Time it's Time cerrando el album): Living in another world (videoclip), Living in another world (live on countdown), lifes what you make it (single-videoclip), Lifes what you make it (live at Montreux), Give it Up (live at Salamanca).
Cuarto album, una obra maestra de equilibrio, sensibilidad y creatividad, música para besar, para abrazar, para acariciar... o simplemente para mirarse en otros ojos, en fin para amar -los ecos de una música por venir llena de sugerencias y guiños, con un soberbio tema I believe in you genial de planteamiento e interpretación- Spirit of Eden (1988): I believe in you (live on countdown), I believe in You (curioso videoclip).
Quinto y fantástico album, pleno de originalidad, profundo y luminoso a la vez, Laughing Stock (1991) del que no he encontrado ningún video porque ya no hubo actuaciones en directo de la banda después de 1986. Este es el album más experimental, un coqueteo con el jazz y el minimalismo musical. Encantador y perfectamente diseñado el tema New grass, no se puede decir más con menos, es pura arquitectura del espíritu, como una senda trazada entre el corazón y el alma, también es como un sutil gesto revelador.
Album recopilatorio, Natural History: The Very Best of Talk Talk (1990): My foolish friend (videoclip),
For fans, interview with Mark Hollis & Dum Dum Girl.
Sé que esta selección es muy fragmentaria, de Talk Talk toda composición es importante. Recomiendo vivamente hacerse con los albums y disfrutar todos sus temas, sobre todo con esas obras maestras que son los tres últimos.
¡Salud y buena música!