Des Neurones danseuses

Il fait froid aujourd'hui. Le vent souffle forte et anarchiquement. Le soleil luit mais chauffe à peine. À l'horizon denses cumulus bigarrés de mouttons servent de cadre parmi le ciel et la mer -je ne veuille pas être en haute mer maintenant.

L'ambiance est sec, moi, aussi; c'est ce qui se passe après un période d'effervescence.

Après la pluie les nuages s'ouvrent et le bleu apparait plus bleu que jamais -au dessus des nuages il fait toujours un temps ensoleillé.

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Mes pensées, comme le vent, soufflent et flottent par ici et par là desordonnées. Mes sentiments, aussi. Je suis coincé, engagé au fond de moi même, dans l'attente d'un je ne sais quoi.

Pendant ce temps j'écris d'une façon automatique; je m'entraîne. C'est comme faire de footing sans aucune fin, la seule pousser le corps vers l'avenir.

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Dans cette pelote embrouillée qu'est, ce matin, mon cerveau surgit de temps en temps une image plus ou moins claire, une pensée indéfinie, une sensation diffuse,... ou des paroles d'une chanson (réelle ou irréelle) qui s'engagent à ma conscience d'une manière têtue sans y vouloir la quitter. Il faut les exorciser pour se librer d'elles, c'est à dire, les exprimer.

Ce sont les paroles en question:

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Elle dansait et dansait

mouvant son corps joli,

tournant aux yeux fermés,

en sifflant la mélodie

avec des lèvres sensuelles.

Une belle chaine de cheville

embellisait ses pieds

et sur le front tranquille

sa frange chataine tombait.

Elle dansait et dansait
mouvant son corps joli,
tournant aux yeux fermés,
sifflant la mélodie
avec des lèvres sensuelles.

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Joyeux je regardait

danser son corps joli,

toute en noir habillée

comme une panthère très chic.

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Elle dansait et dansait
mouvant son corps joli,
tournant aux yeux fermés,
en sifflant la mélodie
avec des lèvres sensuelles.
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Elle dansait et dansait

mouvant son corps joli,

et je la regardait

complètement épris.

Elle dansait et dansait
mouvant son corps joli
et je la regardait

Avec mes yeux ouverts

en sifflant la mélodie.

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Enfin, ce sont les bagatelles qui me viennent à l'esprit un jour comme celui-ci oú mes neurones sont emballées.

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Au revoir, ma petiiite!

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