Il fait nuit. Dehors, l'obscurité s'etend partout parsemée par les lumières blanches, jaunes ou oranges de l'éclairage public de la cité; de temps en temps aucun affiche lumineux et les phares arrière rouges des voitures ajoutent une note de couleur.
De fois le son des sirènes romprent le silence relative que je jouis dans mon appartament -seulement brisé par les bruits domestiques du frigidaire ou de l'air conditionné.
Dans la nuit sonnent plus forte les pensées, les émotions cachées, les sensations honteuses,... Peut-être qu'il y aie un sentiment de securité nourri par les ténèbres -quand nous y avons l'impression que personne ne nous voit.
Il y en a quelque chose d'atavique, de mémoire ancestrale qui survit encore, quand la nuit tombe: les fantômes de la peur à la desaparition terrifiante et inexplicable du soleil; il est suffissant souffrir une panne de courant pendant une nuit noire pour y s'en rendre compte.
Le tic-tac de l'horloge me préviens qu'il temps se passe, j'ai de dîner mon exquise soupe avec pâte fraîche et mon omelette aux fines herbes.
Au bientôt
l
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