Des armées de nuages se passent véloces, se bousculent, se pénétrent, se fondent jusqu'à changer d'apparence,...
Festival de gris parsemés de profils blanchâtres et ventres plombés et aciérés voyageant légers dans l'air.
Parfois, se montre timidement le bleu clair parmi les nuages.
C'est un ciel de marbre en mouvement; un marbre éthéré à l'air de formes cotonneuses en changeant incessantes.
J'écoute Beethoven, surtout les symphonies 5, 7 et 9, et seulement sous la direction de Wilhelm Furwängler. Je me pénétre de cette merveilleuse couple d'éminents allemands.
Cette musique va bien pour les jours gris.
L'énergie débordant de Beethoven interpreté par un pas moins énergique Furwängler se marie le mieux avec les nuages courantes, la tempête orageuse, les cyclones, les foudres et les tonnerres; pour les jours ensoleillés la seule la 6ª Symphonie "Chorale" (malgré la vraie tempête qu'il y a lieu dans le 4º movement, Gewitter, Sturm), peut-être la moins puissante mais, aussi, la plus aimable.
Mais pour les jours gris la 5ª, la 7ª et la 9ª. L'orage demande l'orage, bien que il soie un orage d'émotions.
(Aux beaux ciels dégagés Mozart ou Haydn, o le Baroque.
Bach est tout terrain, tout moment; il est hors du temps.)
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