Le temps fugit; le temps de la magie arrive à sa fin. Le temps oú les forces génératrices de la nature et la puissance télurique des liens sacrés sortent de l'histoire pour entrer dans la légende. Le temps des prodiges, le temps oú les hommes parlaient face à face avec les dieux... Les temps des merveilles, de la grandeur et de la noblesse est sur le point de disparaître
Le roi Arture sait que le royaume de la réalité fantastique arrive à son terme... à moins qu'on trouve une preuve de la fantaisie qui se cache dans cette nouvelle réalite d'un seul dieu: la recherche de la sainte coupe commence. D'une certaine façon c'est une mission impossible, les nouveaux grands-prêtres de la nouvelle foi sont spècialement soigneux pour ne laisser pas des traces... Les restes du paganisme panthéiste seront ensevelis par la sang des martyrs et une mélange de peur et de foi dans un dieux vengeur et impitoyable feront le reste.
Parsifal -sir Percival- doit-il puirsuivre une chimère: l'objet qui fera possible un point de rencontre entre les anciennes divinités et le nouveau dieux victorieux de la mort sur la croix, l'objet qui va établir une alliance parmi ce nouveau dieux et les hommes, le calice de la dernière cène: le Saint Graal. D'ailleurs on peut considérer cet épigone du monde magique le dernier rêveur du possible, le dernier conquérant d'entéléchies, le dernier croyant d'une doctrine que conçevait l'être humaine comme l'intermédiarie des dieux.
Tout cela est le Parsifal de Richard Wagner. Tout cela est exprimé dans ce prélude plein de mélancolie,
Parsifal, Act I, Prelude 1, Richard Wagner
Bon profit!.
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