
Il s'agisse d'une autre incursion sur le style Wuxia -melange d'histoire, légende et arts martiels-, l'un des grandes thèmes du cinéma chinoise (l'equivalent au chambara japonnais). Yimou nous fait un nouveau cadeau visuel; tout un nouveau tour de force pour ce exquis créateur d'ambiances et atmosphères fortement pictoriques.
Après Hero et House of Flying Daggers cette Curse... le mosaïque wuxia se complète avec cette histoire de corruption à l'intérieur du pouvoir: vengeances, incestes, amour sans future, guerre et trahisons, parmi d'autres...
La maîtresse de Yimou pour recréer les differentes situations tant d'action que contemplatives est absolue, mais... à cette occasion il manque le plus importante: l'émotion.
Les personnages sont incapables de transmettre la moindre empatie. L'histoire, d'une autre part, résulte trop connue dans ces lattitudes, trop rebattue. Elle pouvait avoir été ecrite par Shakespeare, par example, et avec meilleure chance à l'heure de la réalisation.
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Au contraire que Hero ou House of Flying Daggers dont l'action se passe de préference en espaces ouverts, l'action à Curse of the Golden Flower se déroule sur un espace plus limité: l'enceinte du palais imperial chinois, La Cité Interdite; la seule localisation d'extérieurs est même un parage encaissé parmi les hautes montagnes, un endroit très beau entouré de précipices et, en outre, très peu illuminé oú la scène se déroule à la tombée du soir. C'est à dire, est un film de demi-intérieurs: l'intérieur du palais, les grands cours intérieurs du palais et les ravins à l'intérieur de la montagne. Et cela, pourquoi? Pour contrôler au millimètre le théâtre d'opérations; rien ne s'échappe au control exhaustif, au détail minutieux, de la mise en scène:
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