Images évocatrices cachées derrière l'apparence des mots; rêveries chatoyantes sur le fond gris de l'existence; ivresse des sens las de sobrieté et retenue; exaltation des pouvoirs bouleversants capables de transformer la réalité; le delire, la rêvasserie, le mirage, comme des instruments pour la recherche de la beauté ,... architecture évanescente et vaporeuse faite de chimères et de formes vides mais pleines de sens occulte, éminemment humain, érigée sur la base de la mensonge et l'artifice pour atteindre les plus hautes cimes oú se respire l'air plus pur: la vérité plus nue et décharnée, le cauchemar plus crainte...
Apparition
.
La lune s'attristait. Des séraphines en pleurs
Rêvant, l'archet aux doigts, dans le calme des fleurs
Vaporeuses, tiraient de mourantes violes
De blancs sanglots glissant sur l'azur des corolles
-C'etait le jour béni de ton premier baiser.
Ma songerie aimant à me martyriser
S'enivrant savament du parfum de tristesse
Que même sans regret et sans déboire laisse
La cuillaison d'un Rêve au coeur qui l'a cueilli.
J'errais donc, l'oeil rivé sur le pavé vieilli
Quand avec du soleil aux cheveux, dans la rue
Et dans le soir, tu m'es en riant apparue
Et j'ai cru voir la fée au chapeau de clarté
Qui jadis sur mes beaux sommeils d'enfant gâté
Passait, laissant toujours de ses mains mal fermées
Neiger de blancs bouquets d'étoiles parfumées.
La rêverie, l'irréalité fantasmagorique pour exprimer l'ineffable, l'esthétique évocatrice des émotions pour arriver à une compréhension du vrai sentiment, ce qui se cache derrière les apparences... le mystère et l'horreur d'une existence absconse.
Apparition
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La lune s'attristait. Des séraphines en pleurs
Rêvant, l'archet aux doigts, dans le calme des fleurs
Vaporeuses, tiraient de mourantes violes
De blancs sanglots glissant sur l'azur des corolles
-C'etait le jour béni de ton premier baiser.
Ma songerie aimant à me martyriser
S'enivrant savament du parfum de tristesse
Que même sans regret et sans déboire laisse
La cuillaison d'un Rêve au coeur qui l'a cueilli.
J'errais donc, l'oeil rivé sur le pavé vieilli
Quand avec du soleil aux cheveux, dans la rue
Et dans le soir, tu m'es en riant apparue
Et j'ai cru voir la fée au chapeau de clarté
Qui jadis sur mes beaux sommeils d'enfant gâté
Passait, laissant toujours de ses mains mal fermées
Neiger de blancs bouquets d'étoiles parfumées.
La rêverie, l'irréalité fantasmagorique pour exprimer l'ineffable, l'esthétique évocatrice des émotions pour arriver à une compréhension du vrai sentiment, ce qui se cache derrière les apparences... le mystère et l'horreur d'une existence absconse.
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