Monday, June 26, 2006

Coups de flèche


Ce qu’on aime lorsqu’on aime c’est la possibilité d’eternité, la folie de mourir et renaître continuement... dans l’Autre: le miracle de la disolution du Moi...

...et l’être aimé est la divinité qui fait possible cette anéantissement divine: alors, nos limitations s’évanouissent et les murs du nécessaire s’éffondrent; donc, le seul qui existe quand nous tombons amoureux est la volonté d’aimer; nous devenons ainsi comme les dieux: liberés du temps et de l’espace.
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L’amour n’est pas un rencontre entre deux nécessités (dialogue des égoistes), bien au contraire, la nécessité naît avec l’amour, avec le dévouement et la perte dans l’Autre.
Nous avons donc besoin de nous rencontrer dans l'Autre.
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L’amour non seulement est atraction mais encore recherche et rencontre: aimer c’est une aventure vers l’inconnu de l’Autre et de nous mêmes…

L’amour est un voyage à une realité inconnue, surprenante, hasardeuse, et au même temps un retour à la maison: c’est un voyage à Itaque plein de périls.

Aussi l’amour est un miroir et une catapulte, nous dévoile et nous pousse: notre personalité se développe et mets le point vers la créativité de toutes les façons posibles;

des forces occultes dans l’inconscient de l’èspece écoutent alors l’appel des forces génératrices de la création et celles-là répondent avec un seul objetif:

la perpétuation de l’évolution: la procréation, l’élan artistique, la joie de vivre. L’être humaine devient ainsi un créateur obéissant, aussi un complice.

Mais, si cette créativité ne trouve pas un moyen convenable pour s’exprimer, alors l’impuissance devient autodestruction, l’amour une sorte de crémation angoissante.

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Ce qui peut faire l’amour dangereux c’est le desintêret pour tout ce qu’il ne soit pas la personne aimée, c'est à dire, la folie d’amour, l’anéantissement du Moi, le ravissement.

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