La nuit se laissait tomber avec la lourdeur d'une grosse matrone sur le lit après un dur jour de travail.
Dans l'inquiétant silence nocturne on écoutait au loin la voix caractéristique -puissante et fragile en même temps- de Billie Holiday -peut-être quelq'un se couvrît avant la solitude-.
Sur sa tête un ciel parsemé de petits points lumineux était étranger à les souffrances humaines, à ses peines.
Il n'importe point.
Les nuits tombent ou se glissent suivant l'état animique de celui qui la perçóit.
Dans la nuit les corps se serrent pour fuir de la peur. Peur à l'obscurité, à l'inconnu, au sommeil,... au sommeil éternel, c'est à dire, à la mort.
Dans la nuit l'âme se peuple de fantômes,... et de rêves impossibles qui semblent possibles, de monstres et de mystère. C'est pour ça que l'imagination s'exacerbe, elle crée ses propres antidotes: ses balles d'argent, ses chapelets d'ails, son eau bénite,... Ainsi: le blues, le jazz, l'alcool,... l'amour, la consolation de l'autre, l'oubli dans l'autre, le dévouement, la perte... en un mot: l'abandon de la responsabilité de las propres actions, l'occultation, le cache-cache.
Essai plus ou moins heureux pour exorciser les propres démons invoquant l'esprit de la Beauté. L'homme approche du vrai à coups d'artifice.
Tuesday, November 24, 2009
Don't Explain Billie Holiday
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