Another sunny sunny day, one more. I can see through my window the blue sea, the blue sky, the blues mountains,.. all is blue this morning for me, even the thoughs.
(Your memory too).
Essai plus ou moins heureux pour exorciser les propres démons invoquant l'esprit de la Beauté. L'homme approche du vrai à coups d'artifice.
Saturday, November 28, 2009
Another Sunny Day
Bob Dylan - Like A Rolling Stone
Avoir la sensibilité d'un galet, poli, douce, sans arêtes, sans fils, sans rugosités; mais dur, tertiaire, avec la conscience d'une pierre de crue, sédimentaire, une pierre jolie de veines blanches et rosées,...
Le commencemnt de cette chanson est d'une force dévastatrice, une charge de profundité qui explose dans nos sens avec la puissance d'une bombe sonore émotionnelle de plusieurs mégatonnes.
Knockin' on Heaven's Door - Bob Dylan - Essential Bob Dylan
Il était une fois un message dans une bouteille envoyé vers la félicité... elle va répondre, mais sa réponse était fille de la perplexité et l'ambiguïté, elle était la réponse de celle qui ne sait pas quoi répondre.
Mais.. elle va répondre, et son ambiguïte fut son céleste.
Quand ce que l'on craint le plus est le silence même l'insulte est une bénédiction.
On y écoute et ça suffit... La source pourra alors continuer à jaillir.
Wednesday, November 25, 2009
Billie Holiday - The Blues Are Brewin'
Une des melodieuses chansons de Lady Day pour la nuit.
Chanson teintée de cette nonchalance nocturne qui habite les ailleurs sales des consciences propes.
Pas des nuances déchirants, pas de désespoir, pas d'échec; seulement un symptôme clair de défaite, le discret annonce de la retraite, la fatigue existentialiste de celui qui n'existe plus... seulement une ombre, un reflet de lune... quelque chose d'irréelle, un blues distillé... ménaçant..
Fischer, Furtwangler: Beethoven Piano Concerto no. 5 "Emperor" (3/1/2)
Ici oui on respecte les coups logiques: un temp = un vidéoclip.
Dans ce cas il n'y pas une vedette instrumentiste mais qu'elle est le chef d'orchestre et, bien sur, le compositeur -Beethoven, ici-.
Nous vérifions comme l'harmonie parmi le pianiste et l'accompagnement est plus naturel, l'assortiment intrumentiste-orchestre est plus homogène, l'orchestre plus protagoniste, le pianiste plus solidaire, en atteignant donc, peut-être, moins émotivité mais plus force d'ensemble.
Furtwängler-Gould deux génies absolus chaqu'un dans son propre parcelle.
Glenn Gould - Beethoven's "Emperor" Concerto 3/4
On devrai faire bien les choses. Les clips devraient contenir, au moins, un temp intègrale. Bon, c'est ça.
Dans ce vidéoclip nous voyons -et écoutons- un pianiste vedette -prodigieux, d'une tecnique fabuleuse- et une orchestre d'accompagnement -secondaire-; même il invente des notes: c'est un intérprete-créateur.
Toute la sensibilité de cette pièce -l'adagio un poco motto- passe en se glissant par les doigts de Gould et s'exprime pleine de nuances, de cromatisme sonore; ici l'orchestre n'a que souligner la voix nete, cristalline, metallique ou profonde des coups des marteaux bien mesurés sur les cordes.
Cette est une intérpretation presque "méridional".
Par contre dans le vidéoclip suivante, nous écoutons une pièce plus orchestrale oú le pianiste n'est que un instrumentiste plus, bien que très important, de l'oeuvre...
Pat Metheny Au Lait
La magie calme de la guitare de Pat Metheny ici ilustrée par une performance graphique avec des réminiscences fractaliennes et consistence globulaire.
Comme un rêve d'après-midi oú le coeur s'en va vers terres lointaines à la recherche d'un amour en fuite...
Tuesday, November 24, 2009
Don't Explain Billie Holiday
La nuit se laissait tomber avec la lourdeur d'une grosse matrone sur le lit après un dur jour de travail.
Dans l'inquiétant silence nocturne on écoutait au loin la voix caractéristique -puissante et fragile en même temps- de Billie Holiday -peut-être quelq'un se couvrît avant la solitude-.
Sur sa tête un ciel parsemé de petits points lumineux était étranger à les souffrances humaines, à ses peines.
Il n'importe point.
Les nuits tombent ou se glissent suivant l'état animique de celui qui la perçóit.
Dans la nuit les corps se serrent pour fuir de la peur. Peur à l'obscurité, à l'inconnu, au sommeil,... au sommeil éternel, c'est à dire, à la mort.
Dans la nuit l'âme se peuple de fantômes,... et de rêves impossibles qui semblent possibles, de monstres et de mystère. C'est pour ça que l'imagination s'exacerbe, elle crée ses propres antidotes: ses balles d'argent, ses chapelets d'ails, son eau bénite,... Ainsi: le blues, le jazz, l'alcool,... l'amour, la consolation de l'autre, l'oubli dans l'autre, le dévouement, la perte... en un mot: l'abandon de la responsabilité de las propres actions, l'occultation, le cache-cache.
Monday, November 23, 2009
Betty Carter @ Montreux Jazz Festival 1980
Pure délicatesse. Sensibilité en cuillerées petites. Bécotage d'accords vocales invraisemblables. Jongleries de difficile harmonie
Le son fait caresse, la voix qui serre doucement et qui voltige comme un papillon parmi les battements du coeur.
Pour nuits Félimondieuses.
(Ou comme ça)
The Man I Love - Betty Carter
Nights in blue moon...
Pour être aux yeux fermés parcourant la peau douce du cou d'une belle femme avec les lèvres chaudes et tendres; ou buvant un bon scotch whisky en rappelant des moments non vécus mais qui bien pouvaient avoir arrivé; ou sentant la quantité de beauté de laquelle on y a conscience et qui s'échappe parmi les doigts comme de l'eau fraîche et cristalline...
Sentiment dans l'abstrait, émotion primitive et arcane, passion aux ailes coupées.
Baume épaix et pâteux, fait avec l'hésitante voix consolatrice d'une nuit sans lune, pour étendre sur l'âme affligée.
(Expériences autour de Félimonde)
Saturday, November 21, 2009
Yann Tiersen - L'absente
Ses beaux yeux regardent à travers de la pluie. Le regard absorvé vers nulle part.
Le coeur bats monotone, sans aucune émotion, sans objectif précis, il seulement bats, par habitude.
Quelque chose qui semble un douleur dans le poitrine l'assaille, le coeur commence à battre foulement, son regard maintenant vitreux s'abîme au-delà de soi même, il se perd dans la mémoire d'autre temps...
Une larme solitaire se glise sur sa joue jusqu'à les lèvres entrouverts en se diluant dans sa bouche.
La pluie redouble, le saveur saumâtre de la larme lui rappele vaguement un sentiment du passé lointain, très très lointain... quand elle va vivre à côté de la mer et son coeur battait gaiement sous le soleil de levant...
On va trouver son corps étendu sur le sol pavé, la pluie tombait sur son visage qui ébauchait un sourire léger.
Yann Tiersen - La Veillée
Belle valse de Yann Tiersen (il est un grand "valsiste").
Valse de fête foraine d'automne.
Valse triste et mélancolique.
Valse de sourire gelée, valse pour danser aux pieds nus, valse pour tourner et tourner comme un manège vieux et abîmé.
La valse d'un papillón sans ailes,
La valse d'un monde gris et pluvieux, plein de vétilles et jouets cassés.
Une valse pour les amoureux déçus et les solitaires...
Sunday, November 08, 2009
Flagstad and Melchior - Tristan and Isolde "Love Duet", 2/2
Seconde part de cette merveille.
Peut-être qu'il s'agisse d'un enregistrament de la interprétation que Wilhelm Furtwangler va diriger en 1951, la plus fameuse de tous ses réalisations de Tristan und Isolde.
Flagstad and Melchior - Tristan and Isolde "Love Duet", 1/2
En parlant de moments lyriques chez Wagner: cette prodigieuse interprétation du "O Sink her Nieder", duetto d'amour de l'Act II de Tristan und Isolde, est une des sommets lyriques de tous les temps. La voix puissante et claire, déchirante et romantique de Kirsten Flagstad atteint ici une hauteur difficile de surpasser et Melchior done une réponse parfait de modulation et profondeur, en créant tous ensemble une des pièces plus belles de la musique classique.
Quel dommage d'un unique archive!
Enfin...
(Dédiée, bien sur, à ma muse des muses, ma chère Félimonde).
Saturday, November 07, 2009
Wagner - Parsifal - Grail Scene part 2
Et d'une fameuse scène choral féminine à une autre oú les voix masculines luisent avec tout son splendeur, la scène du Graal. La tension dramatique de cette scène, ses diverses leivmotivs superbement assortis, la cadence solemnelle, ils font de ce fragment une autre merveille dont le génie de Wagner s'exprime d'une façon sublime.
Pour rêver.
Wagner - Parsifal - Flower Maidens Scene
L'un des moments les plus lyriques du Parsifal et, peut-être, de toute l'oeuvre wagnerienne. Cette scène a eu aussi une grande influence sur la musique qui, au début du XXième siècle, les symbolistes et l'avant-garde impressionniste vont composer; ainsi, dans cette pièce, il y a beaucoup de Débussy et Ravel. Il ne se comprendrait pas Prélude à l'Après-midi d'un Faune ou Daphnis et Chloé sans cette petite merveille musique-chorale du Parsifal oú les fleurs magiques du jardin de Klingsor essayeront de séduir Parsifal.
Cet enrestrigement appartient à la superbe répresentation de 1962 du Festival de Bayreuth et est une des dernieres qui va diriger le plus éminent interprète de Parsifal, Kna le blond (Hans Knappertsbusch).
Wednesday, November 04, 2009
Delorean - Deli
Avec son joli sourire, plein de douce rien, la women-in-black dansait se mouvant et caressant l'air avec une délicatesse mensurée. La peau blanche et satinée de son corps retentissant brillait splendide parmi le noir de ses vêtements.
(Souvenirs de Félimonde)
Delorean - Moonson
Elle dansait parmi la foule. Elle dansait, la woman-in-black, avec sa chaîne sur le cheville et ses beaux yeux regardant vers nulle part, pleins de soi mêmes, débordants de sa propre beauté.
(Souvenirs de Félimonde)
Monday, November 02, 2009
Dinah Washington - Unforgettable
Un petit peu de glamour s'il vous plait. Pour dancer aux yeux fermés, les corps embrassés, les coeurs bloup-doup bloup-doup parlant entre eux, la chaude brise des haleines soufflant sur les cous, la peau hérisseé, la chair palpitante... les âmes à l'assaut de la volonté de l'autre.
Enfin, c'est l'amour écourant, mielleux; un gateaux de chocolat aux griottines.
Pour la muse des muses, ma chère Félimonde!